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Panama Papers : des services secrets ont utilisé les services de Mossack Fonseca

Des acteurs des ventes secrètes d'armes à l'Iran dans les années 1980 (Iran-Contra) figurent dans les documents de la firme

Le panneau indiquant la présence du cabinet juridique Mossack Fonseca à Panama City, le 3 avril 2016. (Crédit : AFP PHOTO/AFP/EDUARDO GRIMALDO)
Le panneau indiquant la présence du cabinet juridique Mossack Fonseca à Panama City, le 3 avril 2016. (Crédit : AFP PHOTO/AFP/EDUARDO GRIMALDO)

Des agents secrets de plusieurs pays, dont des intermédiaires de la CIA américaine, ont eu recours aux services du cabinet panaméen Mossack Fonseca, au cœur du scandale des « Panama Papers », afin de « dissimuler » leurs activités, rapporte mardi le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung.

« Des agents secrets et leurs indicateurs ont utilisé dans une large mesure les services du cabinet » panaméen, écrit le quotidien de Munich.

Selon le Süddeutsche, « des agents ont fait ouvrir des sociétés écran pour dissimuler leurs actions […] Parmi eux figurent également des intermédiaires proches de la CIA », la centrale de renseignements américaine.

Dans la « clientèle » de Mossack Fonseca figurent ainsi « quelques acteurs » des ventes secrètes d’armes à l’Iran dans les années 1980 (dit « Iran-Contra »), un scandale portant sur des ventes secrètes d’armes américaines à Téhéran visant à faire libérer des otages américains au Liban et à aider financièrement les Contras nicaraguayens, affirme le journal.

Les « Panama Papers » montrent encore que « d’actuels ou d’anciens responsables de haut rang des services secrets d’au moins trois pays, […] l’Arabie Saoudite, la Colombie et le Rwanda », figurent parmi les clients du sulfureux cabinet panaméen, écrit encore le Süddeutsche.

Parmi eux, le cheikh Kamal Adham, ancien responsable des renseignements saoudiens décédé en 1999, et qui « passait pour être dans les années 70 l’un des principaux interlocuteurs de la CIA » au Moyen-Orient, affirme le quotidien munichois.

Deuxième quotidien d’Allemagne en terme de ventes, le Süddeutsche Zeitung a reçu d’un informateur anonyme plus de 11 millions de documents issus du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca et qui mettent en lumière les secrets financiers des riches et puissants du monde entier.

Le quotidien libéral de gauche a partagé cette mine d’informations avec le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), qui regroupe plusieurs dizaines d’organes dans le monde.

Les révélations de ces « Panama Papers » ont provoqué une onde de choc mondiale et conduit plusieurs pays à ouvrir des enquêtes afin d’identifier l’identité des fraudeurs présumés et les faits qui leur sont reprochés.

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