Pindrus s’excuse d’avoir qualifié de « shiksas » les femmes converties par Tsahal
Le député de Yahadout HaTorah s'est excusé pour le terme utilisé pour qualifier les femmes converties au judaïsme par le programme Nativ de Tsahal
Yitzhak Pindrus, du parti Yahadout HaTorah, s’excuse d’avoir utilisé le mot « shiksa » (terme péjoratif pour les femmes non juives) pour les femmes qui se convertissent au judaïsme dans le cadre du programme de conversion de l’armée israélienne, qualifiant ce terme d’“inapproprié”.
« Je m’excuse auprès de ceux qui se sont convertis selon la Halakha et qui ont été offensés par ce que j’ai dit », a-t-il déclaré mardi à la Douzième chaîne.
Cependant, il maintient sa critique du programme de conversion de Tsahal, disant à la Douzième chaîne que ses partisans ne sont pas conscients du « désastre » qu’il provoque pour le peuple juif puisque, affirme-t-il, ses promus ne sont pas juifs selon la loi halakhique.
Pindrus, s’exprimant lundi lors d’une conférence organisée par l’organisation ITIM et le site internet Kipa, a évoqué le cas de la fille d’un père juif et d’une mère non-juive qui se convertit sous les auspices de l’armée.
C’est une « shiksa, une non-juive », a-t-il déclaré dans un clip vidéo diffusé par la radio de l’armée mardi.
« Si elle a été convertie à l’armée, elle n’est pas juive selon les termes de la halakha [loi juive] ».
Le programme Nativ de l’armée, fondé en 2001, est le seul système de conversion reconnu par l’État dans le pays qui ne soit pas contrôlé par le Grand Rabbinat. Des centaines de soldats, pour la plupart des immigrants non-juifs ou des descendants d’immigrants de l’ancienne Union soviétique, entrent chaque année dans le système de conversion de l’armée.
Des milliers de personnes ont terminé le programme avec succès et ont été convertis au judaïsme par l’intermédiaire du tribunal rabbinique de Tsahal, qui est orthodoxe.