Plus de 403 000 demandes de permis de port d’armes depuis le 7 octobre – ministère
Sur les 217 000 autorisations accordées sous conditions, 165 000 permis permanents ont été délivrés et 177 000 demandes ont été rejetées ; environ 335 000 Israéliens détiennent un permis

Depuis le 7 octobre 2023, les Israéliens ont déposé plus de 403 000 demandes de permis de port d’armes à feu, dont plus de 217 000 ont été approuvées sous condition, a informé mercredi le ministère de la Sécurité nationale à la commission de la Sécurité nationale de la Knesset.
Sur les 217 000 autorisations accordées sous conditions, 165 000 permis permanents ont été délivrés et 177 000 demandes ont été rejetées, selon les statistiques présentées aux députés. Selon le ministère, environ 335 000 Israéliens détiennent actuellement un tel permis.
Les demandes de permis de port d’armes ont explosé suite au pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre 2023, au cours duquel plus de 1 200 personnes ont été massacrées, dont beaucoup au cours d’atrocités brutales, et 251 autres ont été prises en otage et emportées de force à Gaza. En mars, le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, s’est félicité de l’octroi de 100 000 nouveaux permis de port d’armes depuis le 7 octobre, affirmant que la présence d’armes supplémentaires dans les rues rendait Israël plus sûr.
Des groupes de défense des droits des femmes ont dénoncé la multiplication des armes à feu dans les foyers israéliens, estimant que cela représente un risque pour les victimes de violence conjugale.
À la suite des massacres du 7 octobre, le ministère de la Sécurité nationale a également accordé une autorisation temporaire pour approuver les demandes de permis de port d’armes à feu aux membres du personnel de Ben Gvir, ainsi qu’aux employés de la Knesset, entre autres. Plusieurs personnes ont ensuite été entendues par la police pour avoir délivré des permis de port d’armes à feu sans autorisation.
En novembre, la Haute Cour a estimé que certains permis avaient visiblement été délivrés « sans autorisation ».
Compte tenu de la situation actuelle en matière de sécurité, la commission de la Sécurité nationale a approuvé une mesure prolongeant la formation de remise à niveau des détenteurs d’armes à feu.