Pour Deri, l’année écoulée a apporté « miracles et merveilles »
Le président du Shas estime par ailleurs que les circonstances actuelles sont propices à un accord sur les otages

Le président du parti Shas, Aryeh Deri, a laissé entendre que la libération des otages pourrait prochainement être une réalité malgré l’absence de progrès récents pour parvenir à un accord de cessez-le-feu avec le Hamas, et affirmé par ailleurs que cette dernière année avait été une période de « miracles et de merveilles ».
Dans une interview pour le journal de son parti, HaDerech, Deri a déclaré : « De nouvelles opportunités sont apparues le mois dernier, avec tout ce qui s’est passé, pour les ramener à la maison. Je n’en dirai pas plus ».
« C’est la mitsva de la rédemption des prisonniers, la plus grande mitsva, et nous devons prier de toutes nos forces » pour que Dieu « nous montre de grands miracles. Bientôt nous reverrons les otages », a-t-il poursuivi.
Il a ajouté : « Nous commençons tout juste à prendre la mesure de l’ampleur des miracles et merveilles de cette année difficile ».
Selon le site d’information Walla, le directeur des services de sécurité du Shin Bet, Ronen Bar, s’est entretenu avec le chef des services de renseignement égyptiens, Abbas Kamel, au Caire dans le but de relancer les pourparlers, sans succés.
S’agissant du projet de loi concernant les ultra-orthodoxes, Deri a dit espérer que la question soit réglée « dans les semaines à venir ».
Le ministre du Logement, Yitzhak Goldknopf, chef du parti ultra-orthodoxe Yahadout HaTorah, aurait menacé la semaine dernière de s’opposer à l’adoption du budget 2025 à moins qu’un projet de loi d’exemption du service militaire pour les haredim ne soit adopté dans les trois prochaines semaines.
La non-adoption du budget ferait automatiquement tomber le gouvernement.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu aurait réagi en promettant de faire adopter d’ici la fin du mois un projet de loi garantissant l’exemption du service militaire pour les hommes haredim.
Toujours pour HaDerech, Deri a indiqué que l’adoption de cette loi ne dépendait pas du soutien de son seul parti mais qu’il espérait que cette loi soit adoptée pour permettre aux étudiants des yeshivot « de continuer à étudier comme d’habitude » et sans restrictions dans leurs subventions.
« Il faut bien comprendre une chose : si on regarde le budget, on voit bien que chaque jour de bataille nous coûte plus cher que le budget annuel de l’ensemble du monde de la Torah », a-t-il dit.
« Nous croyons que chaque jour d’étude permet d’éviter des jours de combats. »