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Pour la 4e dose, Pfizer et Moderna offrent quasiment la même protection – Sheba

Une étude israélienne menée par l'hôpital israélien assure que 6 mois après la 4e dose de rappel, « les niveaux d’anticorps et l’efficacité des vaccins sont identiques »

Sur cette photo du 19 mai 2021, on voit  une infirmière se préparer à administrer un vaccin contre la COVID-19 de Moderna, dans un centre de vaccination installé au stade Gillette de Foxborough, dans le Massachusetts. (Crédit : AP Photo/Steven Senne)
Sur cette photo du 19 mai 2021, on voit une infirmière se préparer à administrer un vaccin contre la COVID-19 de Moderna, dans un centre de vaccination installé au stade Gillette de Foxborough, dans le Massachusetts. (Crédit : AP Photo/Steven Senne)

Selon les conclusions d’une étude israélienne, les doses de rappel développées par Pfizer et Moderna offrent une protection presque égale contre la COVID-19.

L’étude récemment évaluée par des pairs sur la 4e dose de rappel est de nature à rassurer ceux qui doutaient de l’efficacité de tel ou tel vaccin, puisque ses auteurs concluent les deux offrent la même protection.

« Les différences sont très subtiles et le choix peut sereinement être fait en fonction de la disponibilité », explique au Times of Israel le Dr Noam Barda, membre de l’équipe de recherche, collaborateur de l’hôpital Sheba et de l’Université Ben Gurion,.

« En ce qui concerne la réponse immunitaire et l’efficacité globale, la 4eme dose des deux marques est identique. »

L’équipe de recherche de l’hôpital Sheba, dirigée par Barda et le Dr Michal Canetti, évoque les deux limites de leur étude : elle ne couvre que 274 personnes, toutes employées du secteur de la santé, et ne constitue pas un échantillon représentatif de la société en termes d’âge.

Ils relèvent que l’étude – menée entre décembre et juillet – s’appuie sur les vaccins classiques, utilisés dans le monde entier pour administrer la 4eme dose de rappel, et non sur les vaccins les plus récents, formulés pour lutter contre les variants.

Israël a commencé à administrer les vaccins spécifiques à Omicron le mois dernier.

Les chercheurs ont étudié les collaborateurs de Sheba après l’administration de la 4eme dose de rappel. Certains ont reçu le vaccin de Moderna, d’autres, celui de Pfizer.

L’ensemble des participants, qui avaient précédemment reçu trois injections de Pfizer, avaient de faibles niveaux d’anticorps au moment du rappel. Aucun n’avait, à sa connaissance, été infecté par la COVID-19.

« Cette étude nous a permis d’observer que six mois après l’administration de la quatrième dose, les niveaux d’anticorps et l’efficacité du vaccin ne différaient pas d’une marque à l’autre », affirment les chercheurs.

Leurs résultats « suggèrent que le choix du vaccin pour cette 4e dose de rappel peut s’opérer sur la base de la disponibilité ».

Une fillette israélienne se fait vacciner contre le coronavirus dans un centre de vaccination de Tel Aviv, le 4 juillet 2021. (Crédit : Tomer Neuberg/Flash90)

Sur la période étudiée, de décembre à juillet, correspondant pour partie à la vague Omicron en Israël, 58,3 % des sujets vaccinés avec la dose de rappel de Moderna et 57,8% de ceux qui ont reçu la dose de rappel de Pfizer ont été infectés.

Les sujets vaccinés avec la 4eme dose de Moderna ont eu une moindre propension – 6,5 % contre 10 % – à développer des symptômes « substantiels », les obligeant à passer deux jours ou plus alités.

Dans la mesure où 21 personnes seulement, au sein de chaque groupe, entraient dans cette catégorie, les auteurs ont estimé qu’il s’agissait d’un « avantage mineur et non significatif ».

Évoquant les limites de leur étude, les auteurs ont précisé que la petite taille de l’échantillon « ne permettait pas d’évaluer les résultats de moindre prévalence ou de plus forte gravité, comme l’hospitalisation ou le décès ».

L’autre faiblesse tient au caractère généralisable – ou non – de leurs conclusions, dans la mesure où tous les sujets sont des travailleurs de la santé, de surcroît globalement peu âgés.

Les chercheurs précisent qu’ont également pris part à cette étude des bénévoles hospitaliers, dont beaucoup ont dépassé l’âge de la retraite.

L’âge moyen des participants à l’étude était de 58 ans.

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