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Pour les jeunes arabes, l’EI est le défi principal du Moyen Orient

Un sondage montre que l'optimisme du Printemps arabe a chuté de moitié en 4 ans, de 72 % en 2012 à 36 % en 2016

Un adolescent kamikaze de l'Etat islamique dans une vidéo de propagande avant d'aller mener sa mission. (Crédit : capture d'écran VideoPress)
Un adolescent kamikaze de l'Etat islamique dans une vidéo de propagande avant d'aller mener sa mission. (Crédit : capture d'écran VideoPress)

La montée en puissance du groupe Etat islamique (EI) est perçue comme le principal défi par les jeunes du monde arabe, qui jugent aussi que la stabilité de leurs pays est plus importante que la démocratie, selon les résultats d’un sondage publiés mardi.

Alors que trois jeunes Arabes sur quatre se disent « préoccupés par la montée de Daech » [acronyme arabe de l’EI], « seul un sur six croit que le groupe terroriste finira par réussir » dans son projet d’installer un « califat » viable, ajoute cette étude.

Le sondage a été réalisé du 11 janvier au 22 février par Penn Schoen Berland, un institut d’études d’opinions basé aux Etats-Unis, auprès de 3 500 Arabes de 18 à 24 ans (entretien face à face) dans les six monarchies du Golfe et 10 autres pays arabes, dont l’Egypte, l’Irak, le Yémen, la Libye et la Tunisie.

Selon l’enquête, un quart des sondés croient que le chômage est « la principale » raison conduisant les jeunes à rejoindre l’EI qui, fort de dizaines de milliers de combattants, sévit en Syrie et en Irak, ainsi que dans d’autres pays comme la Libye et le Yémen.

Cinq ans après le début du Printemps arabe, la plupart des jeunes sondés jugent que la stabilité de leurs pays doit prévaloir sur la quête de réformes démocratiques, au centre des revendications lors des soulèvements dans plusieurs pays arabes.

« La majorité des jeunes arabes (53 %) conviennent que la promotion de la stabilité dans la région est plus importante que la promotion de la démocratie (28 %) », indique le sondage, ajoutant que les deux tiers des sondés exhortent cependant leurs dirigeants à améliorer les libertés individuelles et les droits de l’Homme.

« En 2016, seuls 36 % des jeunes Arabes pensent que le monde arabe se porte mieux après les soulèvements, contre 72 % en 2012, au moment fort de l’agitation », indiquent les auteurs de l’étude.

En outre, 47 % des jeunes Arabes croient que les relations entre la majorité sunnite et la minorité chiite dans le monde arabe « se sont détériorées au cours des cinq dernières années ».

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