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Premier sommet des envoyés internationaux contre l’antisémitisme en Roumanie

Face à la hausse de la haine antijuive dans le monde, la toute première rencontre des responsables gouvernementaux dans la lutte contre l'antisémitisme a réuni plus de 12 pays

Elan Carr, l'envoyé américain dans la lutte contre l'antisémitisme et son homologue de l'UE Katharinas von Schnurbein lors d'un sommet à Bucarest, en Roumanie, le 17 juin 2019 (Crédit :Cnaan Liphshiz via JTA)
Elan Carr, l'envoyé américain dans la lutte contre l'antisémitisme et son homologue de l'UE Katharinas von Schnurbein lors d'un sommet à Bucarest, en Roumanie, le 17 juin 2019 (Crédit :Cnaan Liphshiz via JTA)

BUCAREST (JTA) — Les coordinateurs gouvernementaux dans la lutte contre l’antisémitisme de plus de douze pays se sont rencontrés lundi au sein de la capitale roumaine pour la toute première conférence professionnelle de ce type.

Cette rencontre a eu lieu dans un contexte d’augmentation significative du nombre d’incidents antisémites rapportés aux Etats-Unis, en Allemagne, au Royaume-Uni, en France et en Autriche, entre autres.

Elan Carr, des Etats-Unis, et Katharina von Schnurbein, première coordinatrice dans la lutte contre l’antisémitisme de l’Union européenne, ont pris par à ce sommet qui était organisé par le Congrès juif mondial et le gouvernement roumain.

Les envoyés de Bulgarie, de Pologne, de Russie et d’Azerbaïdjan, entre autres pays, ont pu rencontrer des responsables des communautés juives du monde entier lors de cette Réunion internationale des envoyés spéciaux et des coordinateurs dans la lutte contre l’antisémitisme. Les entretiens se sont concentrés sur l’échange de pratiques de travail et sur les efforts à fournir pour que d’autres gouvernements adoptent la définition de l’antisémitisme mise au point par l’IHRA (International Holocaust Remembrance Alliance).

Malgré la hausse de la haine antijuive dans de nombreux pays, des résultats importants ont été obtenus au cours des trois dernières années, a déclaré von Schnurbein.

« Nous sommes allés de la reconnaissance de la problématique aux actions variées pour la combattre », a-t-elle ajouté.

Von Schnurbein a noté le code de conduite signé en 2016 par Facebook, Twitter, YouTube et Microsoft, ainsi que par la commission européenne, qui exige de ces entreprises de supprimer la majorité des contenus de discours de haine illégaux dans les 24 heures. La conformité à cette exigence s’élevait à 72 % au mois de février contre 28 % en 2017, a-t-elle poursuivi.

Elle a indiqué qu’une autre réussite était l’adoption, en 2016, par la commission européenne de la définition de l’antisémitisme de l’IHRA, qui se distingue en y incluant certaines rhétoriques anti-israéliennes.

Une photo prise le 20 février 2019 à Quatzenheim montre des svastikas peintes sur des tombes dans un cimetière juif, le jour d’une marche nationale contre une recrudescence des attaques antisémites. – Environ 96 tombes ont été vandalisées dans un cimetière du village de Quatzenheim, près de la frontière avec l’Allemagne, dans la région Alsace. (Crédit : Frederick FLORIN / AFP)

Et enfin, von Schnurbein a noté que les efforts de l’UE contre la haine antijuive se mesureraient au nombre de Juifs européens qui constateront une baisse de l’antisémitisme.

« Enfin, nous devons faire en sorte que notre prochaine enquête d’opinion montre que les Juifs se sentent plus en sécurité, qu’ils envisagent leur avenir en Europe », a-t-elle déclaré, où ils ont la liberté « d’exprimer leur identité et notamment de soutenir Israël ».

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