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Premières discussions « franches » pour une normalisation entre Le Caire et Ankara

La Turquie a multiplié ces derniers mois ses gestes d'ouverture envers l'Egypte et annoncé le 12 mars avoir établi ses premiers "contacts diplomatiques" avec Le Caire depuis 2013

Le président égyptien Abdel Fatah el-Sissi et le président turc Recep Tayyip Erdogan. (Crédit : CC BY SA 3.0/AP)
Le président égyptien Abdel Fatah el-Sissi et le président turc Recep Tayyip Erdogan. (Crédit : CC BY SA 3.0/AP)

Les premières discussions entre l’Egypte et la Turquie, entamées mercredi au Caire en vue de la normalisation de leurs relations, ont été « franches » et « profondes », selon un communiqué commun des deux parties annonçant la fin de la session de pourparlers.

« Les discussions ont été franches et profondes. Elles ont touché aux questions bilatérales ainsi qu’à un certain nombre de problèmes régionaux, en particulier la situation en Libye, Syrie, Irak et le besoin de trouver la paix et la sécurité en Méditerranée orientale », ont affirmé les deux capitales qui entretiennent des relations tendues depuis plusieurs années.

Ces discussions « exploratoires » ont été menées par le ministre adjoint égyptien des Affaires étrangères Hamdi Sanad Loza et son homologue turc Sedat Onal.

« Les deux parties vont évaluer l’issue de cette session de consultations et se mettre d’accord sur la prochaine étape », ont-elles précisé.

La Turquie a multiplié ces derniers mois ses gestes d’ouverture envers l’Egypte et annoncé le 12 mars avoir établi ses premiers « contacts diplomatiques » avec Le Caire depuis 2013.

Trois jours plus tard, le chef de la diplomatie turque Mevlut Cavusoglu annonçait la visite d’une délégation turque début mai en Egypte pour discuter d’une « normalisation » entre les deux pays.

Son homologue égyptien Sameh Choukri avait affirmé que « les mots ne suffisaient pas » pour le rétablissement de pleines relations.

Les relations entre les deux pays s’étaient fortement dégradées après la destitution en 2013 du premier président démocratiquement élu d’Egypte Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans et soutenu par la Turquie.

Après les soulèvements arabes en 2011, Istanbul est devenue « la capitale » des médias arabes critiques de leurs gouvernements, notamment de médias égyptiens proches de la confrérie des Frères musulmans, interdite par Le Caire en 2013.

Mais des médias égyptiens d’opposition basés à Istanbul ont été priés en mars par les autorités turques de « baisser le ton » à l’égard du pouvoir du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.

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