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Présidentielle : Ahmadinejad devrait renoncer à être candidat, selon Khamenei

L'ayatollah Khamenei a le dernier mot dans les grandes affaires du pays, tant nationales qu'internationales et ses consignes sont respectées

Mahmoud Ahmadinejad en septembre 2012. (Crédit : capture d'écran YouTube/CNN)
Mahmoud Ahmadinejad en septembre 2012. (Crédit : capture d'écran YouTube/CNN)

L’ex-président ultraconservateur iranien Mahmoud Ahmadinejad devrait renoncer à être candidat à la présidentielle de mai 2017, après des propos publics du guide suprême qui ne l’y encouragent pas, a estimé lundi le camp conservateur.

« Un certain monsieur est venu me voir : pour son propre intérêt et pour l’intérêt du pays, je ne lui ai pas dit de ne pas participer (à la présidentielle), mais que ce n’était pas dans l’intérêt du pays », a déclaré l’ayatollah Ali Khamenei sans jamais nommer M. Ahmadinejad.

« Cela provoquerait une bipolarisation nocive pour le pays », a-t-il affirmé selon son site officiel, ajoutant: « Aujourd’hui le pays a besoin d’unité, en particulier des forces croyantes et révolutionnaires ».

L’ayatollah Khamenei a le dernier mot dans les grandes affaires du pays, tant nationales qu’internationales et ses consignes sont respectées.

Selon Mehdi Fazaeli, ancien patron de l’agence de presse Fars proche des conservateurs, « les propos du guide signifient son opposition à la présence de M. Ahmadinejad dans la course présidentielle. (…) Toutes les forces révolutionnaires doivent s’y plier ».

« Les forces révolutionnaires doivent écouter les directives du guide et se préparer à l’élection dans un nouveau climat », a également déclaré Mohammad Reza Mir-Tajedini, ancien vice-président de M. Ahmadinejad chargé des affaires parlementaires, selon l’agence Fars.

Avant même les déclarations de l’ayatollah Khamenei, plusieurs responsables conservateurs, dont l’ancien vice-président du Parlement, Mohammad Reza Bahonnar, avaient fait état d’une demande du guide à l’ex-président de ne pas se présenter à la présidentielle.

L’actuel président Hassan Rouhani, élu en 2013, devrait solliciter un dernier mandat de quatre ans auprès des électeurs.

Aucune personnalité du camp conservateur ne s’est pour l’instant porté candidat, mais le maire de Téhéran, Mohammad Bagher Ghalibaf, pourrait à nouveau se lancer dans la course, après avoir été déjà candidat à deux reprises, en 2005 et 2013.

L’ayatollah Khamenei avait soutenu la réélection contestée du président Ahmadinejad en 2009.

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