Prison avec sursis pour les déserteurs de Golani, opposés au nouveau commandement
Les soldats de la brigade d’infanterie ont également reçu l’ordre de suivre un programme éducatif avant de reprendre le service
Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.
Un officier a infligé de légères sanctions jeudi à une compagnie de la brigade Golani qui avait déserté plus tôt cette semaine, mécontente de son nouveau commandant.
Selon l’armée israélienne, le colonel Yiftah Norkin, commandant de la 7e brigade blindée, a condamné ses recrues à des peines de prison avec sursis.
Par ailleurs, les soldats – membres du 51e bataillon de la brigade d’infanterie – devront suivre un programme éducatif dans les tout prochains jours avant de reprendre du service.
« Les commandants reviendront sur des questions de discipline, de culture militaire, d’esprit et de valeurs. Ensuite, ils pourront reprendre l’entraînement », a déclaré Tsahal, ajoutant que leur retour aux activités opérationnelles serait examiné à l’issue de cette période de formation.
Suite à de mardi, une déclaration attribuée aux soldats a fait savoir qu’ils étaient mécontents des mauvais traitements, infligés « depuis fort longtemps », et qui ont conduit à la destitution de leur commandant.
La nomination d’un nouveau commandant, issu des parachutistes, rivaux de la brigade Golani, n’a fait que catalyser la colère des soldats.
L’armée a condamné « cet incident grave, qui n’est pas conforme aux valeurs de Tsahal ni à ce que l’on est en droit d’attendre de ses soldats ».
Ce n’est pas la première fois que les soldats de la brigade Golani désertent en masse pour des motifs liés à de mauvais traitements.
En février dernier, des membres du 51e bataillon – officiers et soldats confondus – ont été réprimandés et emprisonnés après une rixe entre un officier supérieur et de jeunes recrues.