Israël en guerre - Jour 372

Rechercher

Profanation du cimetière de Sarre-Union en 2015 : le « mobile antisémite » enfin reconnu

Des centaines de stèles avaient été renversées, certains tombeaux avaient été ouverts et les profanateurs - tous mineurs au moment des faits - avaient uriné sur certaines sépultures

Des tombes profanées au cimetière de Sarre-Union, en Alsace, en février 2015. (Crédit : Nathan Kretz/Times of Israël)
Des tombes profanées au cimetière de Sarre-Union, en Alsace, en février 2015. (Crédit : Nathan Kretz/Times of Israël)

La cour d’appel de Metz a reconnu lundi le « mobile antisémite » de la profanation du cimetière juif de Sarre-Union, en février 2015, pour lequel cinq jeunes hommes ont été condamnés à des peines de huit à 18 mois de prison avec sursis en 2017.

L’affaire, la plus grave visant un cimetière juif depuis une vingtaine d’années, avait été jugée au pénal par le tribunal pour enfants de Saverne, les prévenus étant tous mineurs au moment des faits.

Mais c’est l’audience sur les intérêts civils qui avait posé problème : en première instance puis en appel, plusieurs associations de lutte contre le racisme n’avaient pas été déclarées recevables à se constituer parties civiles.

L’une d’elles, « La Maison des potes », s’est pourvue en cassation contre cette irrecevabilité.

La Cour de cassation, qui a estimé que la cour d’appel de Colmar n’avait pas justifié l’irrecevabilité, a renvoyé l’affaire devant la cour d’appel de Metz en avril 2023.

Dans sa décision rendue lundi et consultée par l’AFP, la juridiction messine a conclu que « le mobile antisémite est parfaitement caractérisé ».

Elle a donc déclaré recevable la constitution de partie civile de l’association de lutte contre le racisme et les discriminations pour l’acte de dégradation volontaires de tombes.

Les prévenus ont été condamnés à verser 2 000 euros à l’association pour le préjudice moral et 3 000 euros pour les frais de justice, une condamnation « symbolique au regard de l’ampleur du préjudice », a jugé Samuel Thomas, le président de la Maison des potes, « mais elle est conforme au montant qui avait été accordé aux familles et victimes individuelles des dégradations ».

M. Thomas évoque « une grande victoire », après une « bataille de neuf années pour faire reconnaître la motivation antisémite des auteurs » du saccage.

Des centaines de stèles avaient été renversées, certains tombeaux avaient été ouverts et les profanateurs avaient uriné sur certaines sépultures.

Le saccage de très grande ampleur avait provoqué une vive indignation au niveau national, conduisant François Hollande, alors président de la République, à se rendre sur place. « Profaner, c’est insulter toutes les religions », avait-il proclamé, lors d’une cérémonie de recueillement organisée en présence de nombreux responsables politiques et religieux.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.