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Quand Amos Gitaï se souvient de Jeanne Moreau

Le réalisateur israélien et l'icône française, récemment décédée, ont travaillé ensemble sur deux films ainsi que sur plusieurs projets théâtraux

Le cinéaste israélien Amos Gitaï. (Crédit : autorisation Amos Gitaï)
Le cinéaste israélien Amos Gitaï. (Crédit : autorisation Amos Gitaï)

La réalisateur israélien Amos Gitaï, a tourné deux films avec Jeanne Moreau : « Désengagement » en 2007 et « Plus tard tu comprendras » en 2009, une adaptation d’un livre autobiographique de Jérôme Clément, autre ami de Jeanne Moreau, fondateur et ancien directeur de la chaîne franco-allemande Arte.

Amos Gitaï et Jeanne Moreau, dont la disparition le 31 juillet 2017, a suscité des réactions émues en France et dans le monde entier, ont également mise en scène des lectures, au théâtre de l’Odéon et au Festival d’Avignon, où les deux artistes donnaient récemment leur voix à la pièce Quartett d’Heiner Müller.

« Jeanne Moreau était aussi une citoyenne, » insiste Gitaï s’exprimant sur France Culture et qui ne veut surtout pas la réduire à ses rôle glamours et sensuels.

« Elle était très intéressée au monde qui l’entourait, et qui a nourri ses réflexions. Je crois que même son départ est lié à l’état de la planète. Elle m’a souvent parlé de la manière dont la planète est brutalisée, des guerres au Moyen Orient et ailleurs. Et je crois que cette rencontre entre Jeanne Moreau et mon travail s’est faite autour de ces sujets là, » affirme l’Israélien.

Le cinéaste se souvient de leur travail autour des écrits de l’historien Flavius Josèphe et de « la guerre entre les fils des lumières et les fils des ténèbres » évoqué dans la « Guerre des Juifs » qui raconte « la destruction de Jérusalem il y a 2 000 ans par l’Empire romain, et comment les zélotes prirent le pouvoir dans la société juive, et comment l’extrémisme détruit le projet national, » explique Gitaï.

Gitaï se souvient de Jeanne Moreau « se plongeant dans des livres sur l’antisémitisme sur le début de l’empire romain et les conflits avec Jérusalem ».

« Pour elle, faire un projet était toujours l’occasion d’apprendre quelque chose qu’elle ignorait m’a-t-elle dit un jour, » confie le réalisateur de Kippour sur les ondes de la radio française.

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