Ilana Gritzewsky libérée de Gaza ; son compagnon Matan Zangauker toujours otage
Le couple avait fait savoir à la mère de Zangauker que des terroristes étaient arrivés dans leur maison du kibboutz Nir Oz avant rupture des contacts

Shani Goren a été libérée le 30 novembre dans le cadre d’une prolongation de l’accord de cessez-le-feu temporaire entre Israël et le Hamas, négocié par le Qatar et les Etats-Unis. Son compagnon Matan Zangauker est toujours otage à Gaza. Voici l’histoire de leur capture.
Matan Zangauker, 24 ans, et Ilana Gritzewsky, 30 ans, ont été enlevés dans leur habitation du kibboutz Nir Oz, le 7 octobre, quand les terroristes du Hamas ont pris d’assaut la communauté, tuant ou kidnappant un résident sur quatre à l’occasion de ce Shabbat noir.
Zangauker était alors en contact avec sa mère, Einav Zangauker, qui vit dans la ville voisine d’Ofakim. Quand les sirènes avaient commencé à résonner, tôt dans la matinée, il lui avait dit d’essayer de se détendre. Le couple, de son côté, se trouvait dans sa chambre – qui est également la pièce blindée de l’habitation.
Alors que la situation empirait dans le kibboutz, Zangauker avait écrit à sa mère que les terroristes étaient entrés dans la maison.
« Tout ira bien, mon prince », avait répondu sa mère.
Il avait ensuite écrit : « Je t’aime, ne pleure pas ».
Et enfin : « Ici. Ici. Ici. »
Zangauker a toujours été un roc sur lequel s’appuyait sa mère, selon des posts écrits au sujet du jeune homme de 24 ans. Ses parents avaient divorcé quand il était jeune et Matan s’était souvent occupé de ses sœurs cadettes. C’est un esprit indépendant et mature, toujours disponible pour soutenir et écouter les autres, notent les publications.
Lui et Ilana venaient tous les vendredis soirs à Ofakim et le couple gardait quotidiennement le contact avec la mère du jeune homme.
Gritzewsky est la petite amie de Zangauker. Elle a fait son alyah depuis le Mexique il y a 14 ans dans le cadre du programme Naala.
Ses parents et sa sœur l’ont rejointe en Israël depuis.
Les posts écrits au sujet de Gritzewsky disent de manière constante que l’immigrante mexicaine considérait son histoire d’amour avec un Israélien et sa vie au kibboutz Nir Oz comme des gages de réussite, lui donnant le sentiment qu’elle était dorénavant réellement israélienne.