Retrait de Syrie de groupes pro-Iran à cause des frappes de Tsahal – responsable
Tsahal assure que le Hezbollah et d’autres milices soutenues par Téhéran se sont repliés, suite aux frappes aériennes répétées, attribuées à Israël
Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.
Un haut responsable de Tsahal a déclaré jeudi aux journalistes que l’armée avait remarqué un mouvement de retrait du Hezbollah et d’autres milices soutenues par l’Iran en Syrie, suite aux nombreuses frappes aériennes – attribuées à Israël – ces dernières semaines.
L’officier a ajouté que ce mouvement était manifestement « le fruit des frappes de Tsahal ».
Ce n’est pas la première fois que de hauts responsables de la Défense tiennent de tels propos. Les derniers remontent à 2020.
De récentes frappes aériennes attribuées à Israël ont mis à mal l’activité des aéroports d’Alep et Damas, afin de rendre difficiles voire impossibles les livraisons d’armes iraniennes au groupe terroriste du Hezbollah en passant par la Syrie.
D’autres frappes aériennes récentes, que la Syrie a imputées à Israël, ont pris pour cible un site militaire syrien transformé en usine de fabrication d’armes, à Masyaf.
Le ministre de la Défense, Benny Gantz, a déclaré lundi que l’Iran avait converti le Centre d’études et de recherches scientifiques, entre autres sites, en usines de production de missiles de précision à longue portée pour le Hezbollah.
Plus tôt ce mois-ci, la Russie aurait exigé que l’Iran et ses milices se retirent de leurs positions en Syrie, désireuse de maintenir la stabilité et priver Israël de cibles dans des zones que Moscou considère comme importantes.
En règle générale, l’armée israélienne ne commente pas les frappes effectuées en Syrie. Elle a toutefois admis avoir mené des centaines de missions contre les groupes soutenus par l’Iran qui tentent de prendre pied en Syrie.
L’armée israélienne précise s’en prendre également aux livraisons d’armes destinées à ces groupes, au premier rang desquels le Hezbollah libanais.
De récentes frappes aériennes attribuées à Israël ont également ciblé les systèmes de défense aérienne syriens.
La dernière frappe aérienne israélienne signalée s’est produite mercredi dernier, endommageant l’aéroport international d’Alep pour la deuxième fois en moins d’une semaine.