Reza Pahlavi : « Ce n’est pas la guerre des Iraniens, c’est celle d’Ali Khamenei »
À l’occasion du premier anniversaire du pogrom du 7 octobre, le prince lance un appel aux puissances du Proche-Orient pour renverser la République islamique

Dans une allocution publiée sur X (anciennement Twitter), le prince Reza Pahlavi, fils et héritier du dernier chah d’Iran, a adressé un message de paix et d’espoir à l’ensemble du Proche-Orient à l’occasion du premier anniversaire du pogrom du 7 octobre.
« Le Moyen-Orient, le berceau de la civilisation, est riche d’histoires de grands rois, prophètes et philosophes. De Cyrus à Moïse, en passant par Ibn Khaldun, nos nations ont donné au monde certains de ses plus grands visionnaires. Des leaders comme Anouar el-Sadate, le roi Hussein, Menahem Begin, le roi Fayçal, et mon père aussi, ont pris sur eux la responsabilité de chercher la paix pour notre peuple », rappelle le prince en guise de préambule.
Pahlavi poursuit en regrettant que : « depuis 45 ans, trop d’entre nous ont été contraints de vivre dans la peur : la peur de la prochaine attaque terroriste, la peur de la guerre, la peur de l’instabilité économique, la peur du chantage nucléaire. C’est parce qu’il y a 45 ans, mon pays a été emprisonné par un régime radical qui ne veut pas seulement garder mon peuple enchaîné, mais aussi exporter sa révolution vers vos pays et vos peuples. »
Pour lui, le conflit qui oppose Israël à ses voisins parrainés par la République islamique « n’est pas la guerre des Iraniens, c’est celle d’Ali Khamenei et de son régime. Les tyrans de Téhéran déguisent leur guerre en nationalisme iranien, mais ils ne parlent pas au nom de notre nation. Les crimes que ce régime a commis contre vous, nos voisins, sont une insulte aux Iraniens et à nos valeurs, » en référence au guide suprême iranien.
A message to the friends of the Iranian people across the Middle East pic.twitter.com/TVmKA31zbw
— Reza Pahlavi (@PahlaviReza) October 7, 2024
Pour que la paix revienne au Proche-Orient, le prétendant au trône d’Iran lance un appel : « La République islamique est notre ennemi commun, l’ennemi de tous ceux qui cherchent la paix dans notre région, peu importe leur nation ou leur foi. Alors, je vous dis, à vous, nos amis du Moyen-Orient : notre région a tant de richesses, mais pour réussir, ce régime qui nous tient en otage depuis près d’un demi-siècle doit partir. »