Ronen Daichman, 49 ans : Ce prof de physique était « le type le plus cool de l’école »
Assassiné par des terroristes du Hamas, au cours du Festival Supernova, le 7 octobre 2023
Ronen Daichman, 49 ans, originaire de Meitar, a été assassiné par des terroristes palestiniens du Hamas lors du Festival Supernova le 7 octobre.
Pendant près de deux semaines, il a été considéré comme disparu, jusqu’à ce que son corps soit finalement identifié et qu’il soit enterré à Beer Sheva le 19 octobre. Il laisse dans le deuil son épouse, Karin, et leurs enfants Maya et Guy, ainsi que ses parents, Adele et Michael, et ses frères et sœurs.
Ronen était professeur de physique au lycée Eshel Hanassi, situé entre Ofakim et Beer Sheva, et membre de l’Université Ben Gurion.
Dans un communiqué du ministère de l’Éducation, Bat-Chen Peled, directrice du lycée Eshel Hanassi, a indiqué que Ronen avait lutté contre la maladie pendant de nombreuses années, « mais [que] ton amour pour tes élèves t’a poussé à te battre et à nous revenir rapidement. Tu arrivais toujours avec le sourire, les élèves et le personnel scolaire t’aimaient et ne pouvaient que te féliciter, tu n’abandonnais jamais aucun élève et tu croyais en chacun ».
« Je n’ai pas seulement perdu un professeur, mais aussi un ami. »
Sa belle-sœur, Einat Weingold, a écrit sur Facebook qu’elle se souviendrait de lui « avec une bière à la main et un sourire en coin. Un homme chaleureux, plein de vie. Un homme de cœur ».
Une autre de ses belle-sœurs, Vered Yosef-Daichman, a écrit sur Facebook : « Je n’arrive pas à croire que nous devons te dire au revoir, un homme cher et bien-aimé, un frère dans mon âme et un ami pour tous. »
« Merci pour tout ce que tu as laissé derrière toi et qui nous accompagnera toute notre vie », a-t-elle ajouté.
« Je promets de veiller sur tout le monde, de retrouver la joie et la foi dans le bien et de célébrer la vie comme tu savais le faire. »
« Quand on pense à un professeur de physique, on imagine un intello avec des lunettes, mais Ronen était le type le plus cool de l’école. Il savait quand nous dire de nous ressaisir et d’étudier, et quand rire avec nous et parler de la vie, et pas seulement de nos études. Il n’avait aucun problème à nous parler pendant les vacances ou le vendredi, parce qu’il voulait nous aider », a dit l’une de ses élèves, Hili Maïmon, à Israel Hayom.
Hili a raconté que la veille de son assassinat, « il m’a aidée à faire des devoirs qu’il avait donnés pendant les vacances. C’est la dernière fois que nous nous sommes parlé ».
« Ronen croyait beaucoup en la paix et il nous a toujours appris à ne pas juger les choses superficiellement, mais à essayer de surmonter les différences et de parler à l’autre partie », a-t-elle ajouté.
« Nous avons toujours su qu’il aurait pu continuer à travailler dans la high-tech, mais il a choisi de changer de carrière et de devenir enseignant, convaincu qu’il faut faire ce que l’on aime de manière à s’épanouir. Nous savions qu’il voulait vraiment être à l’école avec nous. »
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.