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Roumanie : un homme d’affaires juif accuse le président d' »antisémitisme »

Klaus Iohannis a refusé d’entériner la nomination d'Ilan Laufer au poste de ministre du Développement dans le cadre d'un remaniement

Le président roumain, Klaus Werner Iohannis, fait un geste en arrivant au sommet des dirigeants de l'Union européenne au Conseil européen, à Bruxelles, le 20 octobre 2016. (Crédit : AFP / Thierry Charlier)
Le président roumain, Klaus Werner Iohannis, fait un geste en arrivant au sommet des dirigeants de l'Union européenne au Conseil européen, à Bruxelles, le 20 octobre 2016. (Crédit : AFP / Thierry Charlier)

Un homme d’affaires roumain juif a accusé mardi le président de centre droit Klaus Iohannis d' »antisémitisme » après le refus de ce dernier de le nommer ministre, dans le cadre d’un remaniement décidé par les sociaux-démocrates au pouvoir.

M. Iohannis, à couteaux tirés avec le gouvernement, avait un peu plus tôt entériné les nominations voulues par la majorité de gauche, à deux exceptions près : Ilan Laufer au Développement et Lia Olguta Vasilescu aux Transports, qualifiant ces désignations d' »inadéquates ».

« Je considère le refus du président Iohannis en ce qui me concerne comme un nouvel acte antisémite de sa part, qui s’inscrit dans une longue série de tels actes », a affirmé Ilan Laufer lors d’une déclaration à la presse.

M. Laufer, qui avait été ministre chargé du Milieu des affaires en 2017, a reproché au chef de l’Etat d’avoir « bloqué la nomination d’un ambassadeur roumain en Israël afin de saper les relations entre les deux pays », et d’avoir refusé de transférer l’ambassade de Roumanie de Tel Aviv à Jérusalemn, comme le souhaitait l’homme fort de la gauche, Liviu Dragnea.

Ilan Laufer, homme d’affaire roumain, en 2014. (Crédit : CC BY-SA 4.0)

Rappelant les origines allemandes de M. Iohannis, il a annoncé qu’il porterait plainte contre lui auprès du Conseil roumain anti-discrimination (CNCD).

La présidence n’a pas réagi dans l’immédiat à ces accusations.

M. Iohannis s’était opposé ce printemps au souhait du gouvernement de gauche d’emboîter le pas aux Etats-Unis sur le transfert de l’ambassade à Jérusalem, soulignant que Bucarest devait garder une « position équilibrée et équidistante » dans le conflit au Proche Orient.

Le ministère des Affaires étrangères avait par la suite assuré qu’une décision ne serait prise qu’après une analyse approfondie des « avantages et des risques » d’une telle démarche. Les conclusions de cette analyse n’ont toujours pas été rendues publiques.

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