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Rupert Murdoch pousse pour que Trump limoge Bannon

Le conseiller de Trump, chantre de la droite alternative, serait effectivement sur la sellette, après les critiques essuyées par le président suite au drame de Charlottesville

Le président américain Donald Trump, à gauche,  félicite son conseiller Stephen Bannon après l'investiture des hauts responsables dans la salle est de la Maison Blanche, le 22 janvier 2017. (Crédit : Mandel Ngan/AFP)
Le président américain Donald Trump, à gauche, félicite son conseiller Stephen Bannon après l'investiture des hauts responsables dans la salle est de la Maison Blanche, le 22 janvier 2017. (Crédit : Mandel Ngan/AFP)

Le magnat des médias Rupert Murdoch a récemment exhorté Donald Trump à limoger Steve Bannon, son très controversé conseiller stratégique et chantre de la droite alternative américaine, affirme mardi le New York Times.

C’est au cours d’un dîner à la Maison Blanche début août que M. Murdoch – le fondateur de Fox News – a enjoint le président de se débarrasser de l’ancien patron du site Breitbart, dont il a fait une plate-forme pour l’extrême droite américaine, rebaptisée « alt-right » ou droite alternative.

Le président a fait part de sa frustration envers son conseiller et n’a pas protesté outre mesure à la suggestion de M. Murdoch, affirme le quotidien qui cite une personne ayant eu connaissance de la teneur des conversations ce soir-là.

Jared Kushner, proche conseiller et gendre du président ainsi que John Kelly, l’ancien général des Marines devenu récemment secrétaire général de la Maison Blanche, étaient également présents.

Rupert Murdoch (photo credit: weforum, Wikimedia commons)
Rupert Murdoch (Crédit : weforum/Wikimedia commons)

CBS News affirme également que M. Bannon est dans une position précaire, notamment après les critiques essuyées par Donald Trump sur sa réaction au drame de Charlottesville samedi, où une manifestante a été tuée par un sympathisant néo-nazi qui a foncé dans la foule avec sa voiture.

M. Trump avait semblé renvoyer dos à dos anti-fascistes et manifestants d’extrême droite, provoquant un malaise jusque dans son propre parti.

Ce n’est que lundi, et sous la pression, qu’il a fait une déclaration solennelle dénonçant nommément les mouvements racistes.

Le président a nommé M. Kellty pour remettre de l’ordre dans une Maison Blanche dont les différentes factions s’écharpaient ouvertement dans la presse à coups de fuite.

Selon le New York Times, qui a interrogé une dizaine de personnes, John Kelly a clairement fait savoir qu’il n’admettrait pas les intrigues de Steve Bannon.

Ce dernier se retrouve aussi sur la sellette parce qu’il serait l’un des principaux responsables de ces fuites qui ont contribué à donner une impression de chaos de la jeune présidence Trump.

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