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Ryad envisage d’autoriser une surveillance nucléaire plus stricte de la part de l’AIEA

"La décision de l'Arabie saoudite augmente la capacité de l'AIEA à vérifier l'utilisation pacifique des matières nucléaires dans le pays", a estimé Rafael Grossi

Le ministre saoudien de l'Énergie, Abdulaziz ben Salmane al-Saud, s'adressant à un panel lors de la réunion spéciale du Forum économique mondial, à Ryad, le 28 avril 2024. (Crédit : Fayez Nureldine/AFP)
Le ministre saoudien de l'Énergie, Abdulaziz ben Salmane al-Saud, s'adressant à un panel lors de la réunion spéciale du Forum économique mondial, à Ryad, le 28 avril 2024. (Crédit : Fayez Nureldine/AFP)

L’Arabie saoudite prévoit d’abandonner la surveillance légère de ses installations nucléaires par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et de passer à des garanties régulières d’ici la fin de l’année, a déclaré le royaume lundi, une mesure réclamée depuis longtemps par l’organe de veille de l’ONU.

L’Arabie saoudite dispose d’un programme nucléaire naissant qu’elle souhaite étendre à des activités telles que l’enrichissement de l’uranium, sensible à la prolifération. On ne sait pas très bien où s’arrêtent ses ambitions, puisque le prince héritier Mohammed ben Salmane affirme depuis des années qu’il développera des armes nucléaires si son rival régional, l’Iran, le fait.

Ryad n’a pas encore allumé son premier réacteur nucléaire, ce qui permet à son programme d’être encore surveillé dans le cadre du protocole sur les petites quantités (SQP), un accord de l’AIEA qui exempte les États moins avancés de nombreuses obligations de déclaration et d’inspections.

« Le royaume a soumis une demande à l’AIEA en juillet 2024 pour annuler le protocole relatif aux petites quantités et appliquer l’accord de garanties généralisées », a déclaré le ministre saoudien de l’Énergie, le prince Abdulaziz ben Salmane, lors de la conférence générale annuelle de l’AIEA, en s’exprimant par l’intermédiaire d’un interprète.

« Nous travaillons actuellement avec l’agence pour finaliser tous les accords subsidiaires nécessaires afin que le SQP soit effectivement annulé d’ici la fin du mois de décembre de cette année. »

Le chef de l’AIEA, Rafael Grossi, a appelé les dizaines d’États qui sont encore soumis au SQP à le modifier ou à l’annuler, le qualifiant de « faiblesse » du régime mondial de non-prolifération.

« La décision de l’Arabie saoudite d’annuler son protocole relatif aux petites quantités augmente la capacité [de l’AIEA] à vérifier l’utilisation pacifique des matières nucléaires dans le pays », a déclaré Grossi sur le réseau social X, ajoutant qu’il félicitait Ryad pour cette décision.

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