Samar Talalka, 24 ans : Passionné de moto, il allait se marier
Kidnappé par le Hamas le 7 octobre, il a été tué accidentellement par des soldats de Tsahal à Gaza le 15 décembre
Samar Fouad Talalka, 24 ans, a été kidnappée par des terroristes du Hamas dans le kibboutz Nir Am le 7 octobre puis séquestré à Gaza.
Le 15 décembre, des soldats israéliens intervenant à Gaza l’ont pris, lui et deux compagnons de détention, pour des terroristes et ont ouvert le feu, les tuant tous les trois.
Comme tous les le week-ends, Talalka travaillait à l’écloserie du kibboutz lorsque le Hamas a lancé son assaut. Il était originaire de la ville bédouine de Hura. Il laisse dans la peine son père, Fouad, qui travaille lui aussi au kibboutz, et sa mère, Leila, enseignante, et ses neuf jeunes frères et sœurs.
Ses proches disent de lui qu’il était passionné de moto et qu’il allait bientôt se marier et fonder sa famille.
« Je suis dévastée de le revoir mort », a déclaré son père Fouad à Ynet. « Nous voulions qu’il réalise tous ses rêves. Je suis brisé par sa disparition… Nous avons passé des jours entiers dans la peur mais aussi l’espoir d’entendre sa voix, jusqu’au jour où on nous a annoncé qu’il avait été tué. »
Son père a déclaré au New York Times que « tout le monde aimait » Samar.
« Il n’était pas seulement mon fils, il était aussi mon ami. Il ne me cachait rien et il venait me trouver pour parler des problèmes qu’il pouvait rencontrer. »
Wahid Ahoziil, figure de la ville bédouine de Rahat, a déclaré après l’enlèvement que Samar était « un garçon formidable… Il veut gagner honnêtement sa vie. »
Son cousin, Alaa Talalka, a déclaré à la Quatorzième chaine que Samar était un « gars sympa, sociable, avec le sens de l’humour – un gars avec qui il était toujours sympa de passer un moment, discuter, parfois sans rien faire de plus ».
Selon Alaa, d’ex-otages auraient dit que Samar « servait de traducteur entre les ravisseurs et les otages israéliens, et c’est exactement lui, toujours soucieux d’aider les autres, de donner de l’affection et de l’amitié… Il était si proche de la liberté. Il en était presque sorti. »