Sanctions : le Royaume-Uni cible l’Iran, soutien du Hamas et du Jihad islamique
En juillet, Londres, avait dévoilé un nouveau dispositif renforçant ses pouvoirs pour cibler les décisionnaires de Téhéran
Le Royaume-Uni a annoncé jeudi, en coordination avec les Etats-Unis, des sanctions visant l’Iran et ses relations avec les mouvements terroristes palestiniens Hamas et Jihad islamique en guerre contre Israël.
En juillet, Londres, avait dévoilé un nouveau dispositif renforçant ses pouvoirs pour cibler les décisionnaires de Téhéran pour leurs « activités hostiles » au Royaume-Uni ou à l’étranger.
A l’occasion de l’entrée en vigueur de ce mécanisme, le ministère des Affaires étrangères a annoncé viser avec des interdictions de séjour et des gels éventuels d’actifs la branche palestinienne de la Force Al-Qods, l’unité d’élite des Gardiens de la révolution en Iran, ainsi que sept personnalités liées à cette organisation ou accusés d’œuvrer à la « déstabilisation d’Israël ».
Parmi ces dernières figure notamment le chef de la Force Al-Qods, Esmaïl Qaani. Cette force figure depuis 2019 sur la liste des « organisations terroristes étrangères » des Etats-Unis.
Sont également ciblés des représentants du Hamas et du Jihad islamique en Iran.
Cité dans un communiqué, le chef de la diplomatie britannique David Cameron a dénoncé une attitude « inacceptable » de l’Iran, accusé d’ « user de son influence pour déstabiliser le Moyen-Orient ».
Téhéran est l’un des principaux soutiens internationaux du Hamas, qui a lancé le 7 octobre une attaque sanglante sans précédent contre des civils d’une ampleur et d’une violence jamais vues depuis la création d’Israël en 1948 – le pire pogrom depuis la Shoah.
En représailles, Israël a déclaré une guerre pour « anéantir » le mouvement islamiste palestinien Hamas.