Sau : 240 arrestations ces trois dernières semaines
Les chefs des conseils locaux du Cisjordanie refusent de poser sur une photo avec Netanyahu pour éviter une "opération de com'"

Le Premier ministre Netanyahu devrait rencontrer dans la soirée de mardi les chef des conseils locaux et régionaux de Cisjordanie, qui protestent devant sa résidence officielle ces derniers jours.
Selon Israel National News, un média de droite, les dirigeants du Conseil ont décidé de demander le droit de ne pas poser pour une photo avec le Premier ministre et de tenir la réunion en session fermée.
Leur demande a été transmise aux conseillers de Netanyahu mais ce dernier a précisé que sans une photo commune, la réunion n’aura pas lieu.
Suite à cet ultimatum, comme Israel National News l’indique, quelques-uns des chefs du Conseil ont décidé de ne pas participer à la réunion afin de ne pas coopérer avec « la machine de communication du Premier ministre ».
Les chefs du conseil devraient rencontre l’officier aux commandes du Commandement Central, le major Genéral, Roni Numa, avant de rencontrer Netanyahu.
Le chef de la police par intérim dit avoir arrêté 240 personnes en 3 semaines
L’augmentation de la présence policière à Jérusalem se poursuivra jusqu’à la fin du mois d’octobre et probablement après, selon une évaluation du chef de la police par intérim, Bentzi Sau.
Sau a déclaré aux journalistes que 2 000 policiers ont été ajoutés pour garantir la sécurité de Jérusalem à la suite des hostilités de ces derniers mois.
Au cours de ces seuls trois dernières semaines, quelque 240 émeutiers ont été arrêtés, a indiqué le policier, y compris certains détenus pour avoir jeté des pierres.
Le commandant, qui devrait démissionner dès lors que Roni Alshaich, l’ancien chef adjoint des services de sécurité du Shin Bet, prendra sa place, dit que la police travaille avec des ressources limitées.
« Nous rencontrons des difficultés pour recruter des gens parce que si une personne doit choisir entre être un agent de la sécurité dans un ministère ou un flic, il préférera le ministère où les salaires sont plus élevés », souligne-t-il.
Sau ne qualifie pas la violence de ces dernières semaines une troisième intifada.
« Je maintiens les faits. Il y a une baisse du nombre de victimes cette année, mais je ne vais pas ignorer le sentiment de la population que la sécurité n’est pas comme elle devrait l’être », a-t-il conclu.