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Sébastien Spitzer, lauréat du prix Stanislas du premier roman

“Ces rêves qu'on piétine” est le récit hallucinant des derniers jours de Magda Goebbels, l'épouse du chef de la propagande nazie

Sébastien Spitzer, l'auteur de Ces rêves qu'on piétine, en 2017. (Crédit : capture d'écran YouTube)
Sébastien Spitzer, l'auteur de Ces rêves qu'on piétine, en 2017. (Crédit : capture d'écran YouTube)

Le primo-romancier Sébastien Spitzer a reçu mardi le prix Stanislas du premier roman pour son livre Ces rêves qu’on piétine (L’Observatoire), récit hallucinant sur les derniers jours de Magda Goebbels, l’épouse du chef de la propagande nazie.

Ce prix, doté de 3 000 euros, sera remis à Sébastien Spitzer le 9 septembre à l’occasion du Livre sur la Place à Nancy, première grande manifestation de la rentrée littéraire.

Publié le 23 août, Ces rêves qu’on piétine est le premier roman de la première rentrée littéraire des Éditions de l’Observatoire, une nouvelle maison née en 2016 de la fusion entre Belin et les Puf.

Véritable Médée moderne, Magda Goebbels se suicidera dans le bunker d’Hitler avec ses six enfants, empoisonnés au cyanure, laissant comme épitaphe : « le monde qui va venir après le Führer ne vaut plus la peine qu’on y vive. »

Par une série de subtils retours en arrière, Sébastien Spitzer, journaliste indépendant ayant couvert plusieurs zones de guerre, revient sur la personnalité complexe de cette femme qui se hissa au sommet de l’appareil nazi en niant ses « origines » juives.

Car un autre personnage hante le roman. C’est Richard Friedländer, père biologique de Magda, assassiné à Buchenwald parce que Juif, sans que sa fille ne tente jamais de l’aider.

Le récit est ponctué de lettres de Richard à sa « fille » Magda.

« Il m’a fallu des années de recherches pour collecter de rares indices sur la vie de Richard Friedländer », écrit Sébastien Spitzer dans la postface de son roman.

Il s’agissait de « flirter du mieux possible avec le vraisemblable pour imaginer le reste, tout ce que l’Histoire néglige, tout ce à quoi n’étaient pas destinés les milliards de mots publiés, gratter sous les décombres, astiquer les consciences pour tenter de faire jaillir quelques mauvais génies, certaines arrières-pensées, vraisemblables, toujours vraisemblables. »

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