Israël en guerre - Jour 469

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Selon l’AP, 24 années de négociations de paix n’ont abouti à rien

Ramallah appelle la communauté internationale à établir unilatéralement un état de Palestine

Dov Lieber est le correspondant aux Affaires arabes du Times of Israël

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas pendant un sommet pour la paix à Washington, D.C., le 2 septembre 2010. (Crédit : Moshe Milner/GPO/Flash90)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas pendant un sommet pour la paix à Washington, D.C., le 2 septembre 2010. (Crédit : Moshe Milner/GPO/Flash90)

Riyad al-Maliki, ministre des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne (AP), a déclaré mardi que plus de deux décennies de négociations de paix avec Israël n’ont « rien » produit, et a appelé la communauté internationale à reconnaître unilatéralement un état de Palestine.

« Nous avons convaincu la communauté internationale que le meilleur moyen d’avoir un état était de le créer par le biais des négociations. Mais après 24 années de pourparlers, nous n’avons rien obtenu », a expliqué Maliki lors d’une réunion avec le secrétaire d’Etat britannique pour le Moyen Orient et l’Afrique du nord, Alistair Burt, à Ramallah.

Face aux négociations dans l’impasse, Maliki a appelé une « intervention active » de la communauté internationale et « l’imposition de la paix » à travers la mise en place d’un état palestinien, selon Wafa, le site de l’agence de presse officielle de l’AP.

Faisant allusion à la déclaration Balfour de 1917, document qui a aidé à ouvrir la voie à un renouveau de l’Etat juif, Maliki a appelé le ministre des Affaires étrangères Boris Johnson à promettre un état aux Palestiniens à travers une « déclaration Johnson ».

Signée le 2 novembre 1917 par le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères de l’époque, Arthur James Balfour, cette déclaration annonçait l’intention du gouvernement d’établir « un foyer national pour le peuple juif » sur la terre d’Israël.

Le ministre de l'Autorité palestinienne des Affaires étrangères, Riyad al-Maliki. (Crédit : Issam Rimawi / Flash90 / File)
Le ministre de l’Autorité palestinienne des Affaires étrangères, Riyad al-Maliki. (Crédit : Issam Rimawi / Flash90 / File)

Cette initiative avait été considérée comme une reconnaissance officielle du mouvement sioniste et un appui offert par une puissance majeure à la veille de la conquête britannique du territoire de Palestine, placé à ce moment-là sous autorité ottomane.

Formée dans le cadre des négociations de paix d’Oslo avec Israël au début des années 1990, l’Autorité palestinienne était supposée agir en tant que gouvernement temporaire des Palestiniens jusqu’à l’établissement d’un état, à la conclusion du processus de paix. Toutefois, ce dernier s’est interrompu avec l’éclatement de la deuxième Intifada en l’an 2000 et les efforts livrés pour faire renaître les pourparlers ces dernières années se sont avérés largement infructueux.

Israël rejette les efforts palestiniens unilatéraux pour établir un état, affirmant que ce dernier ne pourra être fondé qu’après la résolution, par le biais de négociations, de questions essentielles.

Selon le compte-rendu de Wafa, mardi, la réunion s’est intéressée aux récents efforts de paix américains visant à relancer les négociations entre Israéliens et Palestiniens en amont de l’arrivée d’une délégation des Etats-Unis en Israël dans la semaine.

Burt a déclaré durant son discours que les Britanniques restent convaincus de la nécessité de pourparlers et d’une solution à deux états.

« Le Royaume-Uni réaffirme son engagement de longue date envers l’aboutissement d’une solution à deux états par le biais de négociations et affirme son soutien continu à l’établissement d’un état palestinien en soutenant le gouvernement palestinien et en fournissant des services de santé, d’éducation et autres », a déclaré le haut responsable britannique.

Malgré les pressions exercées par le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, qui réclamait des excuses au Royaume-Uni pour avoir été à l’origine de la déclaration Balfour, Londres a refusé de le faire.

Le Premier ministre britannique Theresa May, dans un événement organisé au mois de septembre dernier avant le nouvel an juif, avait salué la déclaration Balfour comme étant l’expression « du soutien apporté par le Royaume-Uni à la création d’un foyer national pour le peuple juif ».

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