Selon Lapid, rien ne justifie l’invasion de l’Ukraine par la Russie
Lors d'un voyage de trois jours dans les pays limitrophes de l'Ukraine, le ministre des Affaires étrangères entreprend des pourparlers sur la crise humanitaire

Le ministre des Affaires étrangères Yair Lapid a déclaré dimanche qu’il n’y avait « aucune justification » à l’invasion de l’Ukraine par la Russie lors de sa rencontre avec le Premier ministre roumain Nicolae Ciuca à Bucarest pour discuter de la crise.
Le ministre des Affaires étrangères a tweeté que tout « comme la Roumanie, Israël condamne l’invasion russe de l’Ukraine ».
« Ce n’est pas justifié, et nous appelons la Russie à cesser ses tirs et ses attaques, et à résoudre ce conflit autour de la table des négociations », a-t-il écrit.
« Israël fera tout ce qui est en son pouvoir pour aider à trouver une solution pacifique », a déclaré Lapid. « Nous travaillons en parfaite coordination avec notre allié – les Etats-Unis, et avec nos partenaires européens afin d’essayer de mettre fin à cette violente tragédie le plus rapidement possible. »
Le bureau de Lapid a déclaré dans un communiqué que la réunion avec Ciuca avait pour but d’étudier la situation en Ukraine et de son impact sur la Roumanie.
Les deux hommes ont discuté de la situation des réfugiés à la frontière et de l’aide humanitaire d’Israël et de la Roumanie.

Lapid a également remercié Ciuca pour la chaleureuse coopération envers le personnel du ministère israélien des Affaires étrangères actuellement en Roumanie.
« Les relations qui sont bonnes en temps normal se renforcent en un véritable partenariat en cas d’urgence », a déclaré Lapid dans le communiqué.
Lapid est en voyage et se rendra en Roumanie et en Slovaquie, deux pays frontaliers de l’Ukraine, pour s’entretenir avec leurs dirigeants sur l’invasion de l’Ukraine par la Russie, ainsi que sur les relations bilatérales avec Israël.

Au cours de sa visite de trois jours, Lapid rencontrera également des responsables du ministère israélien des Affaires étrangères qui ont travaillé dans des « conditions d’urgence » aux points de passage frontaliers avec l’Ukraine au cours des deux dernières semaines, aidant les citoyens israéliens, les juifs ukrainiens et d’autres réfugiés fuyant la guerre.