Israël en guerre - Jour 530

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Sept militants ultranationalistes mis en examen pour être entrés illégalement à Gaza, il y a un an

Les mis en cause sont accusés d'être entrés dans une zone militaire fermée, et six d'entre eux sont également accusés d'avoir fait obstruction à un agent de police dans l'exercice de ses fonctions

Jeremy Sharon est le correspondant du Times of Israel chargé des affaires juridiques et des implantations.

Des résidents d’implantations érigeant des structures de fortune dans le complexe du poste-frontière d'Erez menant d'Israël au nord de Gaza, mais en territoire israélien, le 29 février 2024. (Crédit : Mouvement pro-implantations Nachala)
Des résidents d’implantations érigeant des structures de fortune dans le complexe du poste-frontière d'Erez menant d'Israël au nord de Gaza, mais en territoire israélien, le 29 février 2024. (Crédit : Mouvement pro-implantations Nachala)

Sept militants ultranationalistes israéliens, dont un mineur, ont été mis en examen pour avoir traversé illégalement le poste frontière d’Erez, à la frontière avec Gaza, au mois de février 2024, et pour y avoir érigé des structures rudimentaires en guise d’implantation symbolique.

L’acte d’inculpation note qu’après une marche organisée par une centaine de militants qui réclamaient le rétablissement des implantations juives à Gaza, une marche qui avait relié Sderot à Erez – les individus mis en cause y avaient pris part – une vingtaine de personnes avaient franchi la frontière, s’aventurant sur plusieurs centaines de mètres à l’intérieur du territoire.

Les soldats de Tsahal avaient dû poursuivre ces militants et les ramener de force en Israël, mais, au même moment, un grand nombre d’autres participants à la marche étaient entrés dans la zone de passage d’Erez, y dressant des structures à l’aide de planches de bois qu’ils avaient amenées avec eux.

Selon l’acte de mise en examen, les troupes déployées au poste-frontière leur avaient demandé de quitter les lieux mais certains des inculpés avaient refusé, obligeant les soldats et la police à les expulser de force. Certains des sept militants inculpés, dont le mineur, s’étaient ainsi « opposés de manière active » à leur expulsion.

Les sept militants sont accusés d’être entrés dans une zone militaire fermée, et six d’entre eux sont également accusés d’avoir fait obstruction à un agent de police dans l’exercice de ses fonctions.

La marche était organisée par l’organisation pro-impantation Nachala, qui milite pour le retour de la présence juive à Gaza depuis les premiers jours de la guerre entre Israël et le Hamas, à la suite du pogrom du 7 octobre. Le mois dernier, Nachala a organisé un rassemblement à Jérusalem pour demander le déplacement permanent de la population palestinienne de Gaza.

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