Shani Amin, 18 ans : jeune bachelière, la « joie et la lumière » de sa famille
Assassinée par des terroristes du Hamas en fuyant le festival Supernova, le 7 octobre 2023
Shani Amin, 18 ans, originaire d’Ashdod, a été assassinée par des terroristes du Hamas alors qu’elle tentait de fuir le festival de musique Supernova le 7 octobre.
Elle participait à la rave avec son petit ami, Adam Ilayev, et lorsque les tirs de roquette ont commencé, ils ont été parmi les premiers à fuir le festival et sont arrivés sains et saufs à Beer Sheva, où ils étaient censés retrouver un ami. Mais comme ils n’ont pas réussi à joindre cet ami – qui se cachait lui-même de l’attaque terroriste à la rave – ils ont décidé de rentrer chez eux à Ashdod.
Sans mesurer l’intensité de l’attaque, ils circulaient près de Sderot sur la route 232 lorsqu’ils ont vu ce qu’ils pensaient être des soldats de l’armée israélienne. Mais il s’agissait en fait de terroristes du Hamas, qui ont ouvert le feu sur leur voiture, tuant Adam et blessant grièvement Shani, qui a réussi à appeler son grand-père avant de succomber à ses blessures. Son corps a été identifié seulement 10 jours plus tard.
Shani a été enterrée à Ashdod le 17 octobre, aux côtés d’Adam, qui avait été enterré quelques jours plus tôt. Elle laisse derrière elle ses parents, Nir et Merav, ainsi que ses frères et sœurs Idan, Shira et Tahel.
Deuxième de sa fratrie, Shani était décrite par sa famille comme optimiste et pleine de joie, férue de musique et de danse, selon l’éloge funèbre publié par la municipalité. Elle faisait des chorégraphies de danse pour ses amis et ses camarades de classe et aimait toujours se produire.
À l’âge de 17 ans, elle a rencontré Adam sur la plage et ils sont rapidement devenus un couple. Ils avaient prévu un voyage ensemble à Amsterdam qu’ils n’ont jamais pu faire. Shani venait de terminer ses études secondaires et devait s’engager dans l’armée lorsqu’elle a été tuée. Peu après son 18e anniversaire, en avril 2023, elle s’était fait tatouer dans le dos les paroles « Here comes the sun ».
Elle était particulièrement proche de son grand-père, Ami Kalfon, qui a déclaré lors d’une cérémonie marquant le premier anniversaire de son assassinat « avoir envie, chaque jour, de t’écrire, de te parler, de t’entendre et de t’embrasser… Tu as toujours été si présente, et je ne peux pas continuer sans toi. Tu es l’air, la joie et la lumière partout où tu es allée – et soudain tu n’es plus ».
Une page Instagram commémorative a décrit Shani comme « une femme forte, puissante, avec des opinions bien arrêtées, belle et différente. »
« Quand elle vous aime, elle vous aime jusqu’au bout, il n’y a pas moyen de sortir de son cœur – vous y êtes coincé », peut-on lire sur le post. « C’est une guerrière pour la justice, elle est née dans ce monde pour faire les choses bien et pour montrer ce qu’est la vraie joie, ce qu’est un câlin qui laisse des marques sur votre corps et ce qu’est un rire contagieux qui résonne dans vos oreilles pendant des semaines. »
« Elle a quitté ce monde pour nous faire apprécier ces choses », ajoute le communiqué. « Elle brillait partout où elle allait et vous ne pouviez pas la manquer. C’est comme si elle l’avait fait exprès, pour nous dire : « Regardez-moi, c’est moi, je suis là, mais pas pour très longtemps ».
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.