Shir Georgy, 22 ans : israélo-canadienne, elle « voulait être un phare pour les autres »
Assassinée lors du festival de musique Supernova le 7 octobre
Shir Georgy, une jeune israélo-canadienne de 22 ans, originaire de Rishon Lezion, a été assassinée le 7 octobre par des terroristes du Hamas à la rave Supernova, près de Reim.
Elle a été vue pour la dernière fois dans une courte vidéo datant de ce samedi matin, alors qu’elle se blottissait dans un petit abri avec un policier et d’autres fêtards ; un d’entre eux semblait avoir reçu une balle dans la jambe. Sa famille s’est accrochée à la vidéo dans l’espoir qu’elle avait réussi à s’échapper, mais au bout d’une semaine de recherches, elle a été informée le 14 octobre que son corps avait été identifié. Shir a été enterrée plus tard dans la nuit à Rishon Lezion.
Elle laisse derrière elle ses parents, Galit et Ronen, ainsi que ses jeunes frères Roey et Yehonatan. Galit a grandi à Montréal avant que sa famille ne s’installe en Israël, selon l’article.
Ses amis se souviennent de Shir comme d’une personne qui aimait voyager, qui était passionnée de surf et que l’on était certain de retrouver sur la piste de danse. Elle s’était fait tatouer un soleil juste derrière l’oreille, car « elle a toujours voulu diffuser sa lumière », peut-on lire sur la page Instagram commémorative de la jeune femme.
Sur son bras, Shir s’était fait tatouer un phare, en écho à une citation que beaucoup de ses amis lui attribuaient – et qui a même été imprimée sur des autocollants que ces derniers ont collés un peu partout en Israël après sa mort : « Et veillez à ce que votre lumière reste toujours vive et brillante. Vous ne savez jamais pour combien de personnes vous pourriez être un PHARE. Vous ne savez jamais combien de personnes retrouveront leur chemin, même lors des tempêtes les plus violentes, grâce à vous ».
La cousine de Shir, Sivane Dahan, a confié au Global News que la jeune femme était « la lumière de sa maison. C’était une fille douce, gentille et extraordinaire, qui aimait et respectait tout le monde autour d’elle. Elle aimait vivre ».
Dahan a déclaré que Shir avait voyagé pendant plusieurs mois, après son service militaire, à travers l’Amérique du Sud au cours de l’été, et « cela me brise le cœur qu’elle soit allée danser à une rave pour la paix et qu’elle n’en soit pas revenue. »
« Elle était si bonne et si gentille, elle aidait les autres et vivait sa vie », a ajouté Dahane. « Elle racontait à sa grand-mère qu’elle voulait se marier et avoir des enfants, et c’est tellement douloureux de savoir qu’elle ne pourra jamais le faire. Sa vie a été fauchée ».
Sa tante, Michal Bouganim, a dit au journal The Toronto Star que la famille était profondément bouleversée.
« Si seulement elle n’était pas allée à cette fête ! Nous avons tous le cœur brisé et nous gardons le souvenir de son beau sourire gravé dans nos cœurs », a-t-elle indiqué.
« Elle était une fleur, un ange, pleine de joie et de rire », a ajouté Bouganim. « C’était une âme pure, avec des pensées positives, qui commençait à réaliser ses rêves. Elle est rentrée fin juin d’un voyage de six ou sept mois en Amérique du Sud… On dit que Dieu prend les meilleurs ».