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Smotrich dit qu’il céderait sa place pour assurer l’unité de la droite

Le numéro 2 de l'Union des partis de droite a appelé les partis à la droite du Likud à s'unir aux prochaines élections pour garantir que la pérennité du projet nationaliste

Bezalel Smotrich, député de l'Union des partis de droite, arrive à la célébration du Jour de Jérusalem à la Mercaz HaRav Yeshiva à Jàrusalem, le 2 June 2019. (Aharon Krohn/Flash90)
Bezalel Smotrich, député de l'Union des partis de droite, arrive à la célébration du Jour de Jérusalem à la Mercaz HaRav Yeshiva à Jàrusalem, le 2 June 2019. (Aharon Krohn/Flash90)

Le député Bazalel Smotrich, numéro 2 de l’Union des partis de droite, a déclaré jeudi qu’il était prêt à céder sa place, ce qui réduirait fortement ses chances de devenir ministre, dans l’intérêt de rassembler les partis nationalistes en une seule liste aux prochaines élections à la Knesset.

Smotrich, qui dans le passé a demandé à devenir ministre de la Justice, a appelé tous les partis à la droite du Likud à s’unir afin d’augmenter le nombre de sièges qu’ils peuvent obtenir et mieux défendre le programme nationaliste, comme l’annexion et empêcher un retrait israélien de la Cisjordanie.

« Au cours des récentes semaines, dans le cadre des négociations que nous avons tenues avec le Likud, nous avons vu à quel point il est important qu’il y ait un seul grand parti fort à la droite du Likud pour s’assurer qu’il n’y a pas de retrait de Judée et Samarie, et que la souveraineté israélienne y soit étendue », a-t-il dit en utilisant la dénomination biblique des régions de Cisjordanie.

« Le Likud a refusé de s’engager à tout cela dans un accord de coalition », a déclaré Smotrich dans une conférence à Givat Shmuel.

Il a appelé tous les politiciens concernés à mettre de côté leurs désaccords passés et à « dépasser leurs problèmes d’ego ».

« J’annonce ici que je suis le premier à abandonner ma place ou poste afin que ce mouvement commun puisse réussir », a déclaré Smotrich.

Ses remarques sont intervenues alors que de nombreux partis de droite se préparant à concourir aux élections en septembre envisagent de dépasser leurs divergences afin de coopérer aux élections pour avoir le maximum de chances de franchir le seuil électoral.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui a échoué à former une coalition de majorité après les élections d’avril, a dissous le parlement à la fin de mai et a appelé à un nouveau vote.

Le député Rafi Peretz et son numéro 2 Smotrich dirigent l’Union des partis de droite, une fusion des partis nationalistes religieux HaBayit HaYehudi, Union nationale et Otzma Yehudit qui ont remporté cinq des 120 sièges à la Knesset aux élections d’avril.

En décembre dernier, l’ancien ministre de l’Education Naftali Bennett et l’ancienne ministre de la Justice Ayelet Shaked ont quitté HaBayit HaYehudi afin de former et de co-diriger le parti HaYamin HaHadash, qui a fait campagne à la droite du Likud sur des questions de sécurité, tout en représentant ce qu’il considérait être un « partenariat religieux laïc ».

Le parti HaYamin HaHadash a échoué de peu à franchir le seuil électoral, mais avec les nouvelles élections prévues pour le 17 septembre, Bennett et Shaked espèrent tous les deux revenir au parlement.

HaYamin HaHadash a annoncé qu’il cherchera à former des alliances avec d’autres partis afin d’agrandir ses chances de succès. Dans cette optique, le parti est entré en négociations avec Peretz et Smotrich pour une éventuelle association.

Pourtant, il y a encore de l’animosité entre HaBayit HaYehudi et Bennet qui a quitté le parti avant les élections. A l’époque, il avait justifié sa décision à cause de l’étroitesse d’esprit de dirigeants du parti.

L’Union des partis de droite a proposé à Shaked la deuxième position sur sa liste, mais à condition qu’elle lâche Bennett.

Shaked va plus probablement accepter l’offre de Bennett de concourir encore ensemble dans HaYamin HaHadash – mais cette fois-ci elle sera en tête de la liste.

Les discussions des partis à la droite du Likud sont encore en cours.

Parmi les options possibles, en plus qu’une liste totalement unifiée, il y a aussi un « bloc technique » qui serait assuré de franchir le seuil électoral mais qui serait dissous en plusieurs partis immédiatement après les élections.

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