Israël en guerre - Jour 426

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Steinitz : « 90 % » des questions réglées pour une réconciliation avec la Turquie

"L'intérêt est énorme des deux côtés: un intérêt stratégique, et un intérêt énergétique et économique", a indiqué le ministre de l'Énergie

Yuval Steinitz à une session de la commission de la sécurité et des affaires étrangères de la Knesset le 16 octobre 2014 (Crédit Flash90)
Yuval Steinitz à une session de la commission de la sécurité et des affaires étrangères de la Knesset le 16 octobre 2014 (Crédit Flash90)

Yuval Steinitz, proche du Premier ministre Benjamin Netanyahu a assuré jeudi que quasiment toutes les questions en suspens avec la Turquie étaient réglées pour une réconciliation entre les deux pays.

Les liens entre les deux pays s’étaient détériorés après l’assaut des forces israéliennes contre une flottille turque à destination de Gaza en 2010, au cours duquel dix Turcs avaient été tués.

« Je dirais que nous avons réussi à traiter avec succès 90 % des sujets », a dit à une radio le ministre de l’Energie, Youval Steinitz.

Au cours des dernières semaines, les deux parties ont signifié à plusieurs reprises qu’un accord était proche entre les ex-alliés régionaux.

Pressé par la radio 103 FM de dire quand un accord pourrait être finalisé, Steinitz a répondu espérer « dans les prochaines semaines ».

« L’intérêt est énorme des deux côtés : un intérêt stratégique, et un intérêt énergétique et économique », a-t-il dit.

Il a ajouté qu’un accord récent, en Israël, sur les conditions d’exploitation des réserves gazières israéliennes en Méditerranée aiderait à accélérer la réconciliation avec la Turquie. Une partie de ce gaz pourrait être exporté vers la Turquie.

Pour une réconciliation, la Turquie, autrefois allié régional capital d’Israël, a insisté sur une série de conditions à remplir : des excuses israéliennes pour l’affaire de la flottille, une compensation financière pour les proches des victimes, et la levée par Israël du blocus imposé à la bande de Gaza.

Israël avait présenté ses excuses en 2013. Mais les tensions s’étaient ravivées l’année suivante avec une nouvelle offensive israélienne dans la bande de Gaza.

« Nous espérions obtenir des excuses et nous les avons eues », a dit mardi le président turc Recep Tayyip Erdogan, « la compensation (financière), ça a l’air d’aller aussi. Le troisième point, c’est l’embargo » sur Gaza.

M. Erdogan a évoqué les pénuries d’électricité et d’eau dans la bande de Gaza et ajouté que la Turquie avait fait des propositions sur ces sujets.

« Les choses ont l’air de se passer de manière positive », a-t-il dit à propos des pourparlers.

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