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Suisse : La 2e génération des descendants de nazis et de victimes face à face

Fils de membres des Einstazgruppen et enfants de résistants français livreront leur témoignage réciproque à Fribourg et Lausanne

Jean-Michel Gaussot, écrivain et fils de résistant (Crédit: capture d'écran Editions L'Harmattan/Youtube)
Jean-Michel Gaussot, écrivain et fils de résistant (Crédit: capture d'écran Editions L'Harmattan/Youtube)

Ulrich Gantz, fils d’un membre de la police du IIIe Reich et qui a fait partie des Einsatzgruppen, aussi appelés « escadron de la mort » et Barbara Brix, fille d’un médecin des Einsatzgruppen vont livrer leur témoignage respectif lors de deux rencontres en Suisse romande en janvier. Face à eux, deux enfants de résistants français, Yvonne Cossu et Jean-Michel Gaussot.

Les missions d’extermination des Einsatzgruppen furent successivement l’élimination en masse des cadres polonais, des handicapés, des Juifs et des Tziganes, des Soviétiques et des résistants. Ces massacres ont été nommés a posteriori la « Shoah par balles ».

« Ces parcours de vie que tout oppose mais s’unissent aujourd’hui pour témoigner de ce que fut la Shoah, » s’enthousiasme la Coordination inter-communautaire contre l’antisémitisme et la diffamation (Cicad) à l’initiative de ces rencontres.

Yvonne Cossu, est la fille d’un chef de la résistance en Bretagne arrêté en octobre 1943 par la milice de Vichy et la Gestapo qui décédera au camp de Sandbostel, en Basse-Saxe au nord-ouest de l’Allemagne.

Jean-Michel Gaussot est le fils d’un résistant assassiné au camp de concentration de Neuengamme près de Hambourg, quelques jours avant la fin de la guerre, en avril 1945.

« Fallait-il être loyal envers ma famille et honorer leur promesse de rester silencieux ou la rompre consciencieusement en parlant du passé de mon père ? J’ai choisi de parler. C’est un devoir moral. Ce génocide n’est pas seulement ‘l’affaire’ des persécutés et de leurs familles, c’est aussi ‘notre affaire’, » affirme Ulrich Gantz.

La Cicad, « consciente que les derniers rescapés de la Shoah ne pourront bientôt plus témoigner », est persuadée que « c’est désormais à la deuxième génération de devenir porteur de la mémoire de celles et ceux qui furent exterminés par millions ».

Ces échanges auront lieu le 14 janvier à Fribourg et le 17 janvier à Lausanne.

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