Sujith Nissanka, 48 ans : un aide-soignant sri-lankais dévoué tué avec son patient
Assassiné par des terroristes du Hamas dans le kibboutz Beeri le 7 octobre dernier
Sujith Nissanka, 48 ans, également connu sous le nom de Sujith Bandara Yatawara, un aide-soignant sri-lankais qui travaillait dans le kibboutz Beeri, a été assassiné par des terroristes du Hamas le 7 octobre.
Pendant un mois, Nissanka a été porté disparu et on pensait qu’il avait peut-être été pris en otage dans la bande de Gaza. Mais le 3 novembre, l’ambassade du Sri Lanka à Tel Aviv a annoncé que son corps avait été retrouvé et son identité avait pu être confirmée par « les échantillons d’ADN de ses enfants » envoyés en Israël.
L’ambassade a organisé une cérémonie religieuse à Petah Tikva le 7 novembre avant d’envoyer le corps au Sri Lanka pour qu’il y soit enterré.
Il laisse dans le deuil sa femme, Jayani, et ses deux enfants, Sethuli et Sehas. Le patient pour lequel il travaillait, Haim Zohar, 72 ans, a également été tué lors de l’assaut.
L’épouse de Haim, Erga Zohar, a écrit sur Facebook que « Suji était un ange, il s’est extrêmement bien occupé de mon Haim, il s’occupait de tout. Il aimait vraiment Haim, nous l’aimions tellement et nous l’avons intégré à notre famille. C’est vraiment très triste. »
Leur fille, Adi Zohar, a décrit Nissanka comme un « soignant doué, qui savait tout faire… il nettoyait, douchait, nourrissait, il était calme et dévoué et faisait son travail avec amour, en toute modestie – le meilleur soignant que nous aurions jamais pu demander. Nous sommes de tout cœur avec sa famille. »
La hotline pour les réfugiés et les migrants a écrit que Nissanka « a traversé le monde pour subvenir aux besoins de sa famille et assurer un meilleur avenir à ses enfants ».
Pendant la période où il était porté disparu, sa fille de 13 ans, Sethuli, a lancé plusieurs appels publics pour la libération de son père, notant qu’il travaillait en Israël comme aide-soignant depuis 2014.
« Mon père nous aime. Il demandait toujours à ma mère comment nous allions. Son téléphone était rempli de nos photos. Il nous aime tellement. Quand on lui demande quelque chose, il nous le trouve », a-t-elle écrit dans une lettre. « Mon père était un homme bon qui n’a jamais péché. Il a toujours été un bon citoyen… Il voulait juste que mon frère et moi fassions de bonnes études et que nous ayons un bon travail. »
« Nous sommes tellement perdus. Si quelque chose arrive à papa, nous serons tous seuls. Il nous sera difficile de vivre. »