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Suspension des exportations de Gaza/contrebande d’explosifs: réaction des industriels

L'armée a déjoué à temps une tentative de contrebande d'explosifs cachés dans une livraison de vêtements

Un gardien de la sécurité palestinien ferme la porte du carrefour de Kerem Shalom qui a été le principal passage pour les biens qui pénètrent dans Gaza après sa fermeture par Israël suite à la découverte de tunnels de contrebande sous ce poste frontalier à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 14 janvier 2018 (Crédit :AFP PHOTO / SAID KHATIB)
Un gardien de la sécurité palestinien ferme la porte du carrefour de Kerem Shalom qui a été le principal passage pour les biens qui pénètrent dans Gaza après sa fermeture par Israël suite à la découverte de tunnels de contrebande sous ce poste frontalier à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 14 janvier 2018 (Crédit :AFP PHOTO / SAID KHATIB)

La Fédération palestinienne des industries à Gaza a mis en garde mardi contre les conséquences « désastreuses » sur l’économie palestinienne de la suspension des exportations depuis la bande de Gaza contrôlée par le groupe terroriste palestinien du Hamas, décidée par Israël en raison de la découverte d’explosifs dans une livraison de vêtements.

Le chef d’état-major de l’armée israélienne Herzi Halevi a en effet ordonné lundi la suspension des exportations depuis la bande de Gaza vers Israël après une tentative déjouée de contrebande d’explosifs.

Avec l’approbation du ministre de la Défense Yoav Gallant, le général Halevi a ordonné l’interruption des « livraisons commerciales de Gaza vers Israël, afin de permettre des ajustements de sécurité au point de passage » de Kerem Shalom.

Kerem Shalom est le seul point de passage pour les marchandises vers et depuis Israël, qui impose des restrictions sur la bande de Gaza depuis la sanglante prise de pouvoir du groupe terroriste islamiste du Hamas en 2007 de ce territoire palestinien à son rival du Fatah.

Le porte-parole de la Fédération, Waddah Bseiso, a pour sa part estimé lors d’une conférence de presse que la décision israélienne est « désastreuse » et risque de contraindre « des centaines d’usines à fermer (…) et à licencier des milliers de travailleurs ».

Elle constitue « une nouvelle escalade dans la politique du blocus économique (…) sur la bande de Gaza », a déclaré de son côté Aaed Abou Ramadhan, président de la Chambre de commerce de la bande à Gaza.

M. Abou Ramadhan a mis en garde contre « une hausse du chômage et de la pauvreté », dénonçant ce qu’il a appelé une « décision injuste » et des « punitions collectives, qui risquent, selon lui, « de provoquer une véritable catastrophe humanitaire dans la bande de Gaza ».

Selon Abou Ramadhan, la suspension des exportations « aggravera encore plus la situation économique difficile dans la bande de Gaza et aura des répercussions négatives sur les secteurs industriels et agricoles et sur la main-d’œuvre et risque de mettre à l’arrêt de nombreuses structures industrielles et agricoles ».

Oussama Nofal, directeur général au ministère de l’Economie à Gaza, a estimé les exportations depuis la bande de Gaza vers Israël et la Cisjordanie à 134 millions de dollars par an, principalement des fruits et légumes, du poisson, des vêtements et des meubles en bois, selon lui.

Des camions israéliens transportant du carburant diesel entrent au point de passage de Kerem Shalom, à la frontière entre Israël et Gaza, le jeudi 11 octobre 2018. (Crédit : AP Photo/Tsafrir Abayov)

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