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Syrie : Brahimi accuse Damas de « manœuvres dilatoires »

Pour le médiateur de l'ONU, si Bashar el-Assad est réélu, cela compliquerait les négociations de paix

Lakhdar Brahimi,diplomate des Nations unies, à Genève, le 29 janvier 2014. (Crédit : Fabrice Coffrini/AFP)
Lakhdar Brahimi,diplomate des Nations unies, à Genève, le 29 janvier 2014. (Crédit : Fabrice Coffrini/AFP)

Le médiateur international en Syrie Lakhdar Brahimi a accusé jeudi le régime de Damas d’employer des « manœuvres dilatoires » pour retarder les négociations de paix avec l’opposition syrienne, ont indiqué des diplomates.

M. Brahimi, qui rendait compte de sa mission au Conseil de sécurité de l’ONU, a aussi souligné qu’une réélection de Bashar el-Assad à l’occasion du prochain scrutin présidentiel en Syrie, prévu en mai ou juin, compliquerait la recherche d’une solution pacifique au conflit.

Le médiateur a dit « douter que la réélection du président Assad pour un nouveau mandat de sept ans puisse mettre fin aux souffrances du peuple syrien », a déclaré un diplomate.

Selon M. Brahimi, toujours cité par des diplomates, le gouvernement syrien « a affirmé vouloir discuter de tous les problèmes mais a donné la nette impression d’employer des manœuvres dilatoires ».

M. Brahimi a souligné que l’opposition de son côté avait accepté les bases des négociations de Genève, notamment la création d’un organe gouvernemental de transition en Syrie.

Il a indiqué aux ambassadeurs des 15 pays membres du Conseil que les deux camps devront être « mieux disposés » si on veut que les négociations, actuellement suspendues, reprennent.

Une deuxième session de négociations à Genève entre opposition et gouvernement syriens pour trouver une issue politique au conflit s’est terminée le 15 février sur un constat d’échec. M. Brahimi a mis fin aux discussions sans fixer de date pour une reprise.

Ces négociations sous médiation de l’ONU, dites de « Genève II », avaient été entamées le 22 janvier sous la pression de la communauté internationale, en particulier des Etats-Unis et de la Russie.

A Genève, la deuxième session des discussions a achoppé sur l’ordre du jour, le gouvernement insistant pour parler en priorité du terrorisme alors que l’opposition voulait se concentrer sur la mise en place d’un organe gouvernemental de transition en Syrie qui priverait le président Bashar el-Assad de tout ou partie de ses pouvoirs.

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