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Syrie : Guterres « profondément inquiet » devant l’escalade

Le Secrétaire général de l'ONU appelle toutes les parties à respecter les principes fondamentaux du droit humanitaire, dont la protection des civils lors des conflits armés

Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, à l'ouverture de la 72e Assemblée générale de l'institution, à New York, le 19 septembre 2017. (Crédit : Spencer Platt/Getty Images/AFP)
Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, à l'ouverture de la 72e Assemblée générale de l'institution, à New York, le 19 septembre 2017. (Crédit : Spencer Platt/Getty Images/AFP)

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’est déclaré mardi « profondément inquiet » devant l’escalade de la violence dans la Ghouta orientale, enclave rebelle de Syrie qui subit des bombardements meurtriers des forces gouvernementales.

« Le secrétaire général est profondément inquiet devant la situation qui s’aggrave dans la Ghouta orientale et son impact dévastateur sur les civils », a rapporté le porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric.

Des frappes aériennes syriennes et russes sur l’enclave rebelle proche de Damas ont tué 106 civils mardi, selon une ONG, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Lundi, 127 civils avaient été tués, selon la même source.

Guterres a appelé toutes les parties à respecter les principes fondamentaux du droit humanitaire, notamment sur la protection des civils pendant les conflits armés, a dit son porte-parole.

« Près de 400 000 personnes dans la Ghouta orientale sont soumises à des frappes aériennes et des bombardements », a déclaré Dujarric.

Assiégés par les forces gouvernementales syriennes, les résidents de la Ghouta orientale « vivent dans des conditions extrêmes, en particulier la malnutrition », a-t-il dit.

Guterres a rappelé que la Ghouta orientale avait été désignée comme une zone de désescalade par la Russie, l’Iran et la Turquie, tous trois impliqués dans le conflit en Syrie, et il a rappelé à toutes les parties « leurs engagements à cet égard », a ajouté M. Dujarric.

Entre-temps, des négociations continuaient au Conseil de sécurité sur un projet de résolution prévoyant un cessez-le-feu de 30 jours qui permettrait d’acheminer de l’aide humanitaire dans l’enclave et de procéder à des évacuations médicales.

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