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Syrie: libération d’une vingtaine de druzes pris en otage par l’EI

Selon le gouvernement, cette libération était le résultat d'une opération militaire, mais d'autres sources ont indiqué qu''il s est agi d'un accord sur l'échange de prisonniers

Cette photo de l'agence SANA montre des femmes et des enfants libérés par l'Etat islamique dans la région de Hamima, à l'est de Palmyre, en Syrie, le 8 novembre 2018 (Crédit :  SANA via AP)
Cette photo de l'agence SANA montre des femmes et des enfants libérés par l'Etat islamique dans la région de Hamima, à l'est de Palmyre, en Syrie, le 8 novembre 2018 (Crédit : SANA via AP)

Les otages druzes enlevés fin juillet par le groupe jihadiste Etat islamique (EI) dans la province syrienne de Soueida (sud) ont été libérés par l’armée, a annoncé jeudi l’agence Sana, un rapt durant lequel deux captifs au moins ont toutefois été tués.

Si le gouvernement a suggéré que cette libération était le résultat d’une opération militaire, d’autres sources ont indiqué qu’elle avait eu lieu dans le cadre d’un accord sur l’échange de prisonniers.

L’armée « a affronté directement l’organisation terroriste EI, qui avait enlevé des femmes et des enfants de la province de Soueida (…) et a pu libérer tous les otages », au nombre de 19, a rapporté l’agence officielle Sana.

Elle a également « tué les ravisseurs », selon cette source.

La télévision publique a diffusé des images de femmes voilées, de garçons et d’au moins une fille entourée d’hommes en uniformes militaires près d’un pick-up dans un paysage désertique.

Ces images ont été filmées près de l’ancienne ville de Palmyre, dans le centre de la Syrie, d’après la chaîne de télévision.

Dans la soirée, Sana a annoncé que « les otages ont retrouvé leurs familles ».

Un journaliste basé à Soueida, Nour Radwan, a précisé à l’AFP que les otages étaient arrivés sur une base militaire du nord de la province de Soueida. Ils devaient ensuite gagner la ville de Soueida où les attendaient des dizaines de personnes, selon lui.

« Je ne me suis jamais senti aussi heureux dans ma vie », a dit par téléphone à l’AFP Jawdat Abou Omar, dont l’épouse et les enfants de 8 et 13 ans avaient été enlevés.

Les jihadistes avaient enlevé le 25 juillet une trentaine de personnes, principalement des femmes et des enfants, à la faveur d’une série d’attentats suicide et d’assauts coordonnés visant les druzes à Soueida.

Ces attaques avaient fait plus de 250 morts, un des bilans les plus lourds contre la communauté druze depuis le début de la guerre en Syrie en 2011.

Echange de prisonniers

Radwan avait précisé dans la journée que cette libération d’otages était la « deuxième étape » de l’accord sur l’échange des prisonniers, négocié par le régime et son allié russe.

Dans le cadre de cet accord, deux femmes et quatre enfants avaient été libérés le 20 octobre, en échange d’une rançon et de prisonniers de l’EI détenus par le régime syrien.

Dix-sept femmes et huit enfants liés à l’EI avaient alors été libérés, selon Radwan.

Les druzes espèrent à présent le retour de 20 otages au total, et non 19 comme évoqué par l’agence Sana, mais « l’EI a dit à la famille de l’une des otages qu’ils l’avaient tuée, sans toutefois donner aucune preuve », a expliqué le même journaliste.

« Nous attendons qu’ils arrivent à Soueida. S’ils ne sont que 19, alors cela signifie qu’elle a vraiment été tuée », a-t-il ajouté.

Deux autres otages druzes ont été exécutés par les jihadistes: un étudiant, décapité en août, et une femme de 25 ans, tuée début octobre. Une femme de 65 ans est morte en détention, de maladie selon l’EI.

L’armée syrienne combat les jihadistes à Tloul al-Safa, leur dernier réduit dans la province de Soueida.

Cette province est dominée par la communauté druze, une branche hétérodoxe de l’islam chiite. Avant le début du conflit syrien en 2011, les druzes représentaient environ 3 % de la population syrienne, soit environ 700 000 personnes.

Déclenché par la répression sanglante de manifestations pro-démocratie par le pouvoir d’Assad, le conflit syrien a fait plus de 360 000 morts depuis 2011.

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