Tamar Torpiashvili, 9 ans : un « ange » qui rêvait d’être célèbre
Décédée une semaine après avoir subi une crise cardiaque pendant une sirène d'alerte à la roquette à Ashdod, le 28 octobre
Tamar Torpiashvili, âgée de 9 ans, est décédée une semaine après avoir été victime d’une crise cardiaque lors d’une alerte aux roquettes à Ashdod, le 28 octobre.
Elle laisse derrière elle son père, Avi Torpiashvili, sa mère Manana Sefi, ses frère et sœur Eden et Itzik, ainsi que ses grands-parents.
« Tamar était un ange, elle est née un matin de Shabbat et elle s’est séparée de son âme un soir de Shabbat », a écrit son père Avi en annonçant son décès. « Dieu nous a fait un cadeau pendant 9 ans et 10 mois, et grâce à vos prières, nous avons pu être à ses côtés pendant une semaine supplémentaire au cours de laquelle nous l’avons comblée d’un amour infini jusqu’à ce qu’elle rende son dernier soupir ».
Lors de ses funérailles, son père a décrit Tamar comme une personne « belle à l’extérieur comme à l’intérieur… pleine de joie de vivre, une enfant de l’amour. Notre Tamar a touché d’innombrables cœurs », a-t-il déclaré, soulignant que de nombreuses personnes à travers le monde ont prié pour elle pendant la semaine où elle était à l’hôpital. « Elle s’est toujours assurée de respecter, d’encourager et d’embrasser les autres et a toujours aspiré à les aider. Elle rêvait d’être célèbre et d’être une influenceuse – Tamar, même sur ces objectifs, on peut mettre une grande coche. »
« Le fait que nous t’ayons perdu en raison de peurs et d’anxiété, devenues incontrôlables avant que nous n’ayons pu saisir toute la gravité du problème, nous accompagnera toute notre vie », a-t-il ajouté. « Je promets que nous ferons tout pour que ton souvenir reste gravé dans nos mémoires partout où nous irons ».
Avi a déclaré à la chaîne publique Kan que Tamar était profondément paniquée par les nouvelles du pays et par les semaines d’attaques à la roquette sur la ville du sud où elle vivait. Il a appelé les parents à veiller à aider leurs enfants à affronter la situation.
« Nous devons parler à nos enfants, les écouter, déterminer s’ils ont besoin de réconfort, d’une étreinte, d’évacuer la peur de leur cœur, afin qu’ils ne finissent pas comme notre Tamar, qui était tellement angoissée et effrayée que son cœur s’est brisé ».
Son frère Itzik a indiqué lors de ses funérailles qu’il voulait « te dire au revoir avant que tu ne partes. Je t’aime tellement, tu me manques tellement, nous serons ensemble pour toujours ».
Trente jours après sa mort, l’équipe féminine de football Maccabi Ironi Ashdod a ajouté son nom à ses logos et à ses maillots en souvenir de la petite fille, qui pratiquait ce sport avec son frère et rêvait d’un jour rejoindre une équipe à son tour.
La tante de Tamar, Haya Simel, a écrit sur Facebook qu’elle se souvenait de Tamar comme d’une excellente élève, d’une danseuse pleine de vitalité et d’une enfant débordante de joie et d’amour.
Lorsque Tamar est née, « nous avons reçu un bébé ‘reine de beauté’, la joie était énorme et le bonheur immense », a écrit Haya Simel. « L’amour et la cordialité dont tu faisais preuve étaient énormes, même à l’égard de ceux que tu venais de rencontrer. Tu étais une excellente élève… tu avais toujours un visage radieux et un sourire plein de lumière ».
« Nous sommes là à attendre que la porte s’ouvre ou que tu nous appelles par la fenêtre pour descendre. Nous ne comprenons pas vraiment ce qui s’est passé, nous avons l’impression d’être dans un rêve, mais en réalité c’est un cauchemar », a ajouté Simel. « Tamari, notre princesse, notre amour, tu étais la lumière, le bonheur, la beauté et la chaleur, avec un cœur pur dont nous nous souviendrons toujours ».