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Théâtre: « Les Emigrants » joué à Paris, après plusieurs déprogrammations

La pièce revient notamment sur le parcours de Paul Bereyter, instituteur radié de l'enseignement en 1936 à cause d'un grand-père juif mais qui s'engage dans l'armée d'Hitler et

Le Théâtre de l'Odéon, à Paris. (Crédit Daniel Vorndran / DXR / CC BY-SA 3.0)
Le Théâtre de l'Odéon, à Paris. (Crédit Daniel Vorndran / DXR / CC BY-SA 3.0)

La pièce « Les Emigrants », mise en scène par le Polonais Krystian Lupa, a finalement vu ses représentations démarrer à Paris cette semaine, après une gestation chaotique ayant notamment conduit à sa déprogrammation au Festival d’Avignon en 2023.

Ce spectacle, qui se joue à l’Odéon-Théâtre de l’Europe jusqu’au 4 février, avait été annulé à la Comédie de Genève l’an passé, peu avant la première représentation, après des désaccords sur les méthodes de travail entre le metteur en scène et ses équipes.

Le festival d’Avignon l’a ensuite déprogrammé pour des raisons « financières et logistiques », et de « contraintes calendaires », tandis que le théâtre Le Maillon à Strasbourg a annoncé annuler les représentations prévues pour février, « pour des raisons de difficultés de production ».

Cette pièce est adaptée d’un roman de W.G. Sebald, dans lequel cet auteur allemand reconstitue les parcours de quatre hommes côtoyés à un moment de sa vie qui ont connu l’exil et qui l’ont marqué.

Krystian Lupa, 80 ans, l’un des précurseurs de l’adaptation romanesque à la scène, en retient deux : Paul Bereyter, un ancien instituteur de Sebald radié de l’enseignement en 1936 à cause d’un grand-père juif mais qui s’engage dans l’armée d’Hitler et ne se pardonne pas de n’avoir rien vu de la Shoah, et celui d’Ambros Adelwarth, son grand-oncle parti pour les États-Unis dans les années 1910, compagnon de voyage et amant de Cosmo Solomon, fils d’une famille juive de Long Island.

Deux spectres que ressuscite le metteur en scène, figure du théâtre contemporain européen, en s’intéressant particulièrement aux silences.

« Je suis fasciné par la manière d’écrire de Sebald : l’empathie qu’il nous fait éprouver pour ses personnages passe par ses silences plus que par le récit. (…) Je dois habiller ces silences (…) pour que des actrices et des acteurs puissent (…) les faire exister sur scène », déclare-t-il dans la note de présentation diffusée par l’Odéon.

Dans ce spectacle de plus de quatre heures, les acteurs évoluent sur scène et figurent aussi sur des images vidéo diffusées en demi ou plein écran sur du tulle transparent, laissant entrevoir le plateau. Ces paysages, souvenirs et moments d’imagination apparaissent comme un « contrepoint », explique-t-il.

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