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Thomas Crooks avait fait des commentaires antisémites et anti-immigration

Le mobile du tireur de 20 ans, qui a tué un homme et blessé trois personnes dont Donald Trump, n'a toujours pas été établi

Le candidat républicain à la présidence et ancien président américain Donald Trump entouré d'agents des services secrets américains avant de quitter le rassemblement de campagne, à Butler, en Pennsylvanie, le 13 juillet 2024. (Crédit : Gene J. Puskar/AP)
Le candidat républicain à la présidence et ancien président américain Donald Trump entouré d'agents des services secrets américains avant de quitter le rassemblement de campagne, à Butler, en Pennsylvanie, le 13 juillet 2024. (Crédit : Gene J. Puskar/AP)

L’équipe de sécurité de Donald Trump et des tireurs d’élite ne savaient pas qu’un homme armé se trouvait sur un toit avant qu’il n’ouvre le feu, a déclaré mardi le chef par intérim du Secret Service, alors que sa présence avait été relevée par la police 90 minutes avant la tentative d’assassinat.

La police locale avait identifié bien avant l’attaque Thomas Crooks, l’homme sur le toit donnant sur l’événement de campagne durant lequel le candidat républicain à la présidentielle prononçait un discours au moment des tirs, le 13 juillet à Butler, en Pennsylvanie.

Le Secret Service était-il au courant ? Depuis, la question tourne en boucle.

« Au regard de ce que je sais aujourd’hui, ni l’équipe de tireurs d’élite du Secret Service ni les personnes chargées de la sécurité de l’ancien président était au courant qu’un homme était sur le toit avec une arme à feu », a déclaré le chef par intérim du Secret Service Ronald Rowe, devant une commission du Sénat américain.

Le directeur par intérim des services secrets américains, Ronald Rowe, Jr. (à gauche), et le directeur adjoint du FBI, Paul Abbate, témoignant lors d’une audition conjointe de la commission de la sécurité intérieure et des affaires gouvernementales et de la commission judiciaire du Sénat américain sur les défaillances de sécurité ayant conduit à la tentative d’assassinat de l’ancien président américain Donald Trump, au Capitole des États-Unis, à Washington, le 30 juillet 2024. (Crédit : Roberto Schmid /AFP)

« La seule chose que l’on savait, c’était que les agents locaux travaillaient autour d’un problème à trois heures, c’est-à-dire à la droite de l’ancien président, d’où sont partis les coups de feu », a-t-il ajouté. « Rien sur un homme sur le toit, rien sur un homme avec un fusil. »

Fortement critiquée, l’ex-directrice du Secret Service Kimberly Cheatle a démissionné la semaine dernière après avoir reconnu que l’agence avait échoué dans sa mission d’empêcher la tentative d’assassinat.

Un agent du FBI, Kevin Rojek, a révélé lundi qu’un policier s’était été hissé sur le toit par un autre à 18H11 (heure locale).

Le tireur de 20 ans a pointé son arme vers l’agent, qui est « immédiatement tombé au sol ».

« Environ 25 à 30 secondes après ce face-à-face, le sujet a tiré huit balles avant d’être neutralisé avec succès », a ajouté l’agent du FBI.

« Honte »

Le tireur a été abattu par un tireur d’élite du Secret Service « dans les 15,5 secondes » qui ont suivi le premier coup de feu, a-t-il souligné.

Trump a été blessé à l’oreille droite, un spectateur a été tué et deux autres personnes blessées.

Le directeur adjoint du FBI, Paul Abbate, témoignant lors d’une commission conjointe du Sénat américain sur la sécurité intérieure et les affaires gouvernementales et du Sénat judiciaire sur les défaillances de sécurité ayant conduit à la tentative d’assassinat de l’ancien président américain Donald Trump, au Capitole des États-Unis, à Washington, le 30 juillet 2024. (Crédit : Roberto Schmid /AFP)

Le chef par intérim du Secret Service a dit lundi qu’il ne « pouvait pas expliquer » pourquoi le toit où l’homme a ouvert le feu n’était pas mieux protégé et il a dit avoir « honte » des lacunes de sécurité.

Les forces de l’ordre locales avaient été chargées de sécuriser le toit, a-t-il précisé. « Nous avons supposé que l’État et les autorités locales s’en occupaient. »

Questionné sur pourquoi Trump a été autorisé à monter sur scène, Rowe a expliqué que le tireur n’avait pas été identifié comme une menace.

« On n’avait rien de plus qu’une personne douteuse, d’après ce qui nous a été communiqué », a déclaré le chef du Secret Service. « La suspicion n’atteint pas le niveau de la menace ou de l’attaque imminente. »

Les problèmes de communications entre les forces de l’ordre locales et le Secret Service est un « échec à plusieurs niveaux », selon lui.

Le tireur a fait voler un drone à côté du lieu du meeting pendant environ 11 minutes et à peu près deux heures avant l’attaque, d’après le FBI.

Le mobile du tireur n’a toujours pas été établi.

Le FBI a tout de même pu identifier un compte sur un réseau social qu’il pense être lié au tireur.

« Entre 2019 et 2020, plus de 700 commentaires ont été publiés avec ce compte », a déclaré le directeur adjoint du FBI, Paul Abbate, mardi devant la commission du Sénat.

« Certains de ces commentaires, s’ils sont bien attribuables au tireur, semblent renvoyer à des discours antisémites et anti-immigration, faire l’apologie de la violence politique et sont décrits comme étant de nature extrémiste », a-t-il ajouté.

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