Tibi dénonce un « pogrom » contre les Palestiniens et le silence des autorités
S'exprimant lors d'une réunion de faction, le leader de Taal a critiqué le manque d'actions face aux résidents d'implantations responsables de violences contre les Palestiniens
Carrie Keller-Lynn est la correspondante politique et juridique du Times of Israël.
Pour le leader de Taal, Ahmad Tibi, la politique israélienne de « deux poids deux mesures » présumée est la cause du manque de condamnations des actes de violence perpétrés par les habitants des implantations contre les Palestiniens de Cisjordanie.
S’exprimant lors de la réunion de faction du lundi du parti Hadash-Ta’al, Tibi a déclaré qu’il y avait un « pogrom permanent » contre les résidents palestiniens de la ville d’Hébron en Cisjordanie, qui a vu des affrontements entre les habitants des implantations et les Palestiniens, mais aussi entre les habitants des implantations et les soldats, ces derniers jours.
« Nous n’avons entendu aucune condamnation, pas même une demande de condamnation », a-t-il dénoncé, malgré « de nombreux épisodes de violence ».
Entre temps, « l’attaque isolée d’une soldate dans les implantations par un autre habitant d’implantation a été condamnée », a-t-il dit, en référence à une soldate de l’implantation israélienne d’Hébron qui a été rouée de coups de bâton par un individu qui s’est avéré être l’un de ses voisins.
« C’est un double standard. C’est de l’hypocrisie », a ajouté Tibi.