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Toucher avec les yeux

Les merveilles du textile dans trois expositions actuellement dans les musées israéliens

Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »

  • Une tapisserie en laine teinte à la main et une couverture en bois font partie d'une nouvelle exposition au musée Eretz Israel (Crédit : Leonid Padrul)
    Une tapisserie en laine teinte à la main et une couverture en bois font partie d'une nouvelle exposition au musée Eretz Israel (Crédit : Leonid Padrul)
  • 50 artistes sont exposés à l'exposition "la conscience du textile au musée Eretz Israel. (Crédit : Leonid Padrul)
    50 artistes sont exposés à l'exposition "la conscience du textile au musée Eretz Israel. (Crédit : Leonid Padrul)
  • Certaines oeuvres de l'exposition "la conscience du textile" ont un aspect presque féministe tandis que d'autres se rapproche du design industriel (Crédit : Leonid Padrul)
    Certaines oeuvres de l'exposition "la conscience du textile" ont un aspect presque féministe tandis que d'autres se rapproche du design industriel (Crédit : Leonid Padrul)
  • De l'exposition "Collecter la poussière" au Israel Museum : "Toujours plus de sable" 2008-2013 de Dora Dominey (Crédit : autorisation du Israel Museum)
    De l'exposition "Collecter la poussière" au Israel Museum : "Toujours plus de sable" 2008-2013 de Dora Dominey (Crédit : autorisation du Israel Museum)
  • Mika Rottenberg, "Un temps et demi" 2003 (Crédit : autorisation du Israel Museum)
    Mika Rottenberg, "Un temps et demi" 2003 (Crédit : autorisation du Israel Museum)
  • "Lusitana 2013" au musée d'art de Tel Aviv (Crédit : autorisation du musée d'art de Tel Aviv)
    "Lusitana 2013" au musée d'art de Tel Aviv (Crédit : autorisation du musée d'art de Tel Aviv)

Certaines expositions attirent plus de visiteurs que d’autres.

C’est souvent à celles qui ont trait aux objets et aux éléments du quotidien – qu’il s’agisse de la baignoire du roi Hérode ou d’œuvres célèbres représentant des lieux et des personnes –que le public s’identifie le plus.

Mais il faut dire un mot des expositions qui s’intéressent au toucher et aux textures, comme c’est le cas de plusieurs d’entre elles actuellement au Musée Eretz Israël, au Musée d’Israël et au Musée d’Art de Tel Aviv.

L’exposition « La conscience du textile » a débuté le 17 février et s’achèvera le 15 juin, au Musée Eretz Israël.

Organisée par Irena Gordon, elle se compose de tissus de 59 couturiers, artistes multimédias et artistes plasticiens. Certains travaillent exclusivement sur du textile, d’autres se sont spécifiquement mis à l’ouvrage pour l’événement.

Les œuvres exposées dans « La conscience du textile » varient du tout au tout, depuis les courtepointes féministes d’inspiration populaire aux assiettes et aux nappes de table brodées pour les repas familiaux, en passant par un débardeur confectionné uniquement de perles en céramique.

Le bois est travaillé dans des formes aussi malléables que du tissu. Un matériau blanc crème est allongé jusqu’à prendre l’aspect d’une ampoule.

Un artiste a tissé une tapisserie à l’apparence aussi ombragée et dense qu’une peinture à l’huile. Un autre a utilisé du caoutchouc pour créer une toile de tissus très fins s’étendant du sol au plafond. Vous pourrez apprécier le tissu d’une manière totalement nouvelle.

Au Musée d’Israël, deux expositions invitent les visiteurs à observer des objets matériels qui nous entourent au quotidien. Pour l’exposition « Collecter la poussière » (jusqu’au 5 avril), la conservatrice Tami Manor-Friedman a demandé à 15 artistes de montrer comment la poussière s’infiltre dans la vie de tous les jours.

Au sein du bâtiment Nathan Cummings pour l’art moderne et contemporain, le musée accueille « Squeeze », une série de six œuvres filmées de Mika Rottenberg. Si l’essence de son travail n’est pas fondamentalement israélienne, l’artiste apporte son regard spécifique de Sabra, produisant des résultats surprenants.

Enfin, si vous vous rendez au Musée d’Art de Tel Aviv, vous pourrez admirer l’œuvre « Lusitana 2013 » de l’artiste portugaise Joana Vasconcelos. Il s’agit de l’une de ses célèbres installations aux multiples textures, créée à l’intérieur de l’atrium de 27 mètres de haut, dans la nouvelle aile du musée.

L’œuvre fait partie d’une série intitulée « Les Valkyries », en référence aux figures féminines de la mythologie nordique, qui dirigeaient les batailles. Depuis 2004, Vasconselos travaille sur cette série de textiles suspendus aux formes vaguement humaines. Fin de l’exposition, le samedi 26 avril.

 

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