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Trump choisit Elise Stefanik comme ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU

Stefanik, qui siège au Congrès, est une députée pro-israélienne de premier plan ; elle a été à la tête des efforts livrés pour combattre l'antisémitisme sur les campus américains

Le candidat républicain à la présidence, l'ancien président américain Donald Trump (à droite) et la représentante Elise Stefanik lors d'un événement de campagne à Concord, dans le New Hampshire, le 19 janvier 2024. (AP Photo/Matt Rourke)
Le candidat républicain à la présidence, l'ancien président américain Donald Trump (à droite) et la représentante Elise Stefanik lors d'un événement de campagne à Concord, dans le New Hampshire, le 19 janvier 2024. (AP Photo/Matt Rourke)

Le président élu Donald Trump, qui a remporté 312 grands électeurs contre 226 pour Kamala Harris, et semble en route pour avoir la majorité du vote populaire, a confirmé qu’il allait nommer au poste d’ambassadrice des États-Unis à l’ONU la représentante républicaine de New York Elise Stefanik, une personnalité pro-israélienne.

« J’ai l’honneur de nommer la présidente Elise Stefanik au sein de mon cabinet, au poste d’ambassadrice américaine aux Nations unies. Elise est une combattante de l’America First qui est incroyablement forte, solide et intelligente », a dit Trump au New York Post.

Elle a fait parler d’elle au plan national par sa défense impétueuse du président lors de sa première procédure en destitution en 2019, puis a refusé de certifier la présidentielle remportée en 2020 par Joe Biden.

Elise Stefanik a accusé mi-octobre l’ONU de « croupir dans l’antisémitisme ».

L’ambassadeur d’Israël aux Nations unies, Danny Danon, a d’ailleurs félicité lundi Mme Stefanik. « A l’heure où la haine et les mensonges remplissent les salles de l’ONU, votre clarté morale résolue est plus nécessaire que jamais », a-t-il écrit.

Dans la vie politique américaine, le poste d’ambassadeur des Etats-Unis auprès des Nations unies sert souvent de tremplin vers des fonctions plus élevées, comme en témoignent les parcours de Madeleine Albright, secrétaire d’Etat sous Bill Clinton, Susan Rice, conseillère à la Sécurité nationale sous Barack Obama, ou encore George Bush père, qui devint président.

Stefanik a confirmé qu’elle avait accepté cette fonction.

« Je me sens véritablement honorée d’avoir été nommée par le président Trump pour servir au sein de son cabinet en tant qu’ambassadrice des États-Unis à l’ONU », a-t-elle confié au Post.

« Pendant ma conversation avec le président Trump, je lui ai dit que j’acceptais cette nomination avec un sentiment d’humilité profonde et je suis impatiente de gagner le soutien de mes collègues du sénat des États-Unis », a-t-elle ajouté.

« La victoire historique et sous forme de raz-de-marée du président Trump a donné de l’espoir au peuple américain et elle nous rappelle que des jours meilleurs nous attendent – dans notre pays et à l’étranger », a-t-elle affirmé au Post.

« L’Amérique continue à être le phare du monde mais nous attendons de nos alliés et de nos amis qu’ils soient des partenaires forts dans la paix que nous appelons de nos vœux – et nous leur demandons de l’être », a-t-elle poursuivi.

Stefanik, qui siège au Congrès, est une députée pro-israélienne de premier plan. Elle a été à la tête des efforts livrés pour combattre l’antisémitisme qui sévit sur les campus américains.

Son interrogatoire implacable, à l’automne dernier, des présidentes de l’université de Harvard et de l’université de Pennsylvanie avaient entraîné la démission de ces dernières. Elles avaient notamment hésité quand Stefanik leur avait demandé si elles condamnaient les appels au génocide du peuple juif.

Cette année, lors d’une réunion du Caucus de la Knesset pour les étudiants juifs et pro-israéliens sur les campus du monde entier, elle avait critiqué la décision prise par le président américain Joe Biden de suspendre l’envoi de milliers de bombes à Israël, avertissant qu’à moins de fournir à Israël les armes nécessaires pour « parvenir à une victoire totale », l’Amérique pourrait être confrontée à son propre « 7 octobre ».

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