Israël en guerre - Jour 349

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Trump s’emporte face à l’absence d’Américains parmi les otages libérés

L'ancien président s'en est violemment pris à Joe Biden, déclarant que le groupe terroriste ne respecte ni les États-Unis, ni ses dirigeants et prédisant que l'accord "ne va pas bien finir"

Le candidat républicain à la présidentielle et ancien président des États-Unis Donald Trump salue la foule à la mi-temps d'un match de la NCAA entre la Caroline du sud et Clemson à Columbia, en Caroline du sud, le 25 novembre 2023. (Crédit : Artie Walker Jr./AP)
Le candidat républicain à la présidentielle et ancien président des États-Unis Donald Trump salue la foule à la mi-temps d'un match de la NCAA entre la Caroline du sud et Clemson à Columbia, en Caroline du sud, le 25 novembre 2023. (Crédit : Artie Walker Jr./AP)

L’ancien président Donald Trump a critiqué l’administration Biden pour ne pas avoir garanti que des citoyens américains figureraient dans le groupe initial d’otages libérés par le Hamas, dans la bande de Gaza, dans le cadre d’un accord qui a été conclu entre Israël et le groupe terroriste.

« Quelqu’un a-t-il remarqué que le Hamas a rendu des otages provenant d’autres pays mais que jusqu’à présent, il n’a pas libéré un seul otage américain ? », a écrit Trump, samedi, sur Truth, sa plateforme de réseau social.

« Il n’y a qu’une seule raison à cela : AUCUN RESPECT POUR NOTRE PAYS OU POUR NOTRE LEADERSHIP. C’est une période très triste et sombre pour l’Amérique ! », a-t-il ajouté dans sa publication.

Vingt-six otages israéliens – femmes, enfants et personnes âgées qui avaient, aux côtés de centaines d’autre personnes, été kidnappés par les hommes armés du Hamas pendant un assaut dévastateur du groupe terroriste, le mois dernier – ont été relâchés pendant le week-end, en deux groupes distincts.

Par ailleurs, 14 ressortissants thaïlandais et un citoyen philippin ont aussi été remis en liberté dans le cadre d’un autre accord qui a été négocié par l’Égypte, avec l’aide du Qatar et de l’Iran.

Les captifs israéliens ont été relâchés suite à des pourparlers intenses où le Qatar, l’Égypte et les États-Unis ont joué un rôle d’intermédiaire et dans le cadre d’une trêve des combats, à Gaza, pendant quatre jours. Cette pause dans la guerre a été consentie en échange de la libération d’une cinquantaine d’otages israéliens en totalité d’ici lundi, en plusieurs groupes de dix personnes ou plus.

Les premières photos des otages libérés de Gaza, le 25 novembre 2023, ont été publiées. (Capture d’écran : Réseaux sociaux)

De son côté, le service israélien des prisons a libéré 78 prisonniers palestiniens qui étaient incarcérés au sein de l’État juif dans le cadre de l’accord finalisé avec le Hamas.

« Le Hamas veut maintenant un meilleur accord pour les otages », a écrit Trump sans donner de détail. « Tour ça ne va pas bien se terminer ! »

L’accord est entré en vigueur avec une pause dans les combats qui a débuté vendredi à sept heures du matin. Ensuite, un premier groupe de 13 otages a été remis en liberté dans l’après-midi de la même journée – cela faisait 49 jours qu’il étaient gardés en captivité au sein de l’enclave côtière.

L’accord prévoit la possibilité d’autres remises en liberté – l’État juif accordera 24 heures de trêve supplémentaire en échange de chaque groupe de dix otages relâchés par le Hamas.

Toutefois, les captifs libérés ne représentent qu’une fraction des 240 personnes détenues à Gaza depuis leur enlèvement, le 7 octobre, quand 3 000 terroristes du Hamas avaient massacré 1200 personnes dans le sud d’Israël, des civils en majorité, se livrant à des actes de brutalité barbare.

Les otages israéliens, dont plusieurs enfants, sont conduits au poste frontière de Rafah, sur une capture d’écran des séquences en direct de la libération du deuxième groupe d’otages israéliens remis à la Croix-Rouge, à Gaza, le 25 novembre 2023. (Crédit : Capture d’écran)

Les responsables, à Washington, estiment qu’une dizaine de citoyens américains figurent parmi les captifs.

Le président américain Joe Biden a salué la libération du groupe d’otages initial et il a dit espérer que des ressortissants des États-Unis seraient rapatriés en Israël.

« Nous ne savons pas quand ça va se produire mais nous nous attendons à ce que ça se produise », a dit Biden lors d’une allocution faite devant les journalistes à Nantucket, dans le Massachusetts, où il fêtait Thanksgiving.

Il a souligné que trois Américains correspondaient aux critères de libération tels qu’ils ont été définis dans l’accord actuellement en vigueur – évoquant notamment le cas d’Avigail Idan, qui a eu quatre ans vendredi et dont les parents ont été massacrés par les terroristes du Hamas, le 7 octobre.

Deux citoyennes américano-israéliennes avaient recouvré la liberté, le 20 octobre, alors qu’elles étaient détenus en otage dans la bande de Gaza. Les détails de leur libération n’avaient pas été rendus publics.

La représentante républicaine du Colorado Lauren Boebert a, elle aussi, critiqué Biden, écrivant sur X – anciennement Twitter – que « le Hamas refuse de libérer les citoyens américains qu’ils ont pris en otage ».

« Et que fait le président des États-Unis à ce sujet ? », a-t-elle twitté samedi. « Il continue à profiter de ses vacances de fête dans une demeure à 40 millions de dollars ».

Au début du mois, Trump, le favori de la course républicaine aux élections présidentielles de 2024, avait accordé un entretien à Univision, affirmant que l’attaque du Hamas n’aurait jamais eu lieu sous sa présidence à cause de son approche dure de l’Iran, qui soutient le groupe terroriste. Il avait déclaré en évoquant la guerre entre Israël et le Hamas que « vous allez probablement devoir laisser faire ».

Trump avait, à d’autres occasions, critiqué avec virulence le Premier ministre Benjamin Netanyahu ; il s’en était pris aux agences de renseignement israéliennes, disant qu’il fallait qu’elles « améliorent leur jeu » et il avait fait référence au Hezbollah, le groupe terroriste soutenu par l’Iran qui affronte les forces israéliennes sur la frontière libanaise depuis le début de la guerre à Gaza, en estimant qu’il était « très intelligent ».

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