Tsahal cible des terroristes et des centres de commandement dans le nord de Gaza

L’armée israélienne a frappé de multiples cibles dans le nord de la bande de Gaza samedi, poursuivant ses opérations contre les groupes terroristes dans la région.

Samedi soir, Tsahal a indiqué qu’une cellule d’environ dix terroristes a été éliminée lors d’une frappe de drone à Jabaliya plus tôt dans la journée. L’armée a déclaré que les terroristes avaient été repérés par les troupes de la 414e unité du Corps de Collecte de Renseignements, qui ont déclenché le raid, ajoutant qu’aucun soldat n’avait été blessé.

Par ailleurs, des avions de combat israéliens ont frappé un groupe d’éléments du groupe terroriste palestinien du Hamas dans une ancienne école du camp de Shati, dans la ville de Gaza, a annoncé l’armée.

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Selon les autorités sanitaires et les médias de Gaza contrôlés par le Hamas, l’attaque contre l’école Abu Assi, qui servait d’abri aux Palestiniens déplacés, aurait fait au moins dix morts et une vingtaine de blessés.

Tsahal a déclaré que les terroristes du Hamas avaient installé un centre de commandement dans l’ancienne école gérée par l’ONU et qu’ils l’utilisaient pour planifier des attaques « imminentes » contre les troupes opérant dans la bande de Gaza. Pour minimiser les atteintes aux civils, l’armée a utilisé une munition de précision, la surveillance aérienne et d’autres moyens de renseignement.

« Le groupe terroriste du Hamas viole systématiquement le droit international et exploite brutalement les institutions civiles et la population comme bouclier humain pour ses activités terroristes », a souligné Tsahal, ajoutant qu’elle poursuivrait ses opérations contre les terroristes qui utilisent des sites civils.

Des Palestiniens marchant à proximité de maisons détruites lors d’une opération militaire israélienne dans la ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 15 novembre 2024. (Crédit : Abed Rahim Khatib/Flash90)

Plus tôt dans la journée de samedi, dans un événement relativement rare, treize mois après le début de la guerre contre le Hamas à Gaza, des sirènes d’alerte à la roquette ont retenti dans la ville méridionale de Sderot et dans plusieurs autres localités proches de la bande de Gaza.

Par la suite, l’armée a indiqué que deux roquettes avaient été tirées sur Israël depuis Gaza et qu’elles avaient toutes deux été interceptées.

Vue du nord de la bande de Gaza, dans le cadre du conflit entre Israël et le Hamas, depuis Ashkelon, le 16 novembre 2024. (Crédit : Amir Cohen/Reuters)

Selon le ministère de la Santé du Hamas, plus de 43 700 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début du conflit. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables et incluent ses propres terroristes, tués en Israël et à Gaza, ainsi que les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.

Israël dit avoir tué 18 000 terroristes au combat. Tsahal affirme également avoir tué un millier de terroristes à l’intérieur du pays le 7 octobre.

L’armée affirme toujours prendre « de nombreuses mesures » pour minimiser les atteintes aux civils et souligne que le groupe terroriste viole systématiquement le droit international. Il exploite brutalement les institutions civiles et la population comme bouclier humain pour ses activités terroristes, en combattant depuis des zones civiles, notamment des maisons, des hôpitaux, des écoles et des mosquées.