Tsahal dit se préparer à une « offensive décisive » contre le Hezbollah
La réponse militaire fera suite à l’attaque à la roquette du groupe terroriste chiite libanais qui a tué 10 personnes dans le Majdal Shams du Golan, principalement des enfants
Un commandant de l’armée israélienne a indiqué vendredi que les troupes dans le nord du pays, où Israël à une frontière avec le Liban, se préparaient à une « offensive décisive » contre le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, après des mois d’échanges de tirs transfrontaliers.
Depuis le 8 octobre, le Hezbollah attaque quotidiennement les communautés israéliennes et les postes militaires le long de la frontière avec des roquettes, des drones, des missiles antichars et d’autres moyens, affirmant qu’il le fait pour soutenir Gaza dans le cadre de la guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas qui s’y déroule.
Dans un discours prononcé lors d’un déplacement dans le nord, le général israélien Ori Gordin, a déclaré aux soldats : « Nous avons déjà éliminé plus de 500 terroristes au Liban, la grande majorité d’entre eux appartenant au Hezbollah », selon un communiqué de Tsahal.
Les troupes israéliennes dans le nord sont actuellement en opération pour protéger les habitants de cette partie du pays et « préparer la transition vers l’offensive », a ajouté le général Gordin, responsable du Commandement du Nord.
« Quand le moment viendra et que nous passerons à l’offensive, ce sera une offensive décisive », a-t-il encore dit.
Jusqu’à présent, les affrontements à la frontière ont causé la mort de douze civils du côté israélien, ainsi que celle de dix-huit soldats et réservistes de Tsahal. Plusieurs attaques ont également été lancées depuis la Syrie, sans faire de blessés.
Le Hezbollah a signalé que 375 de ses terroristes ont été tués par Israël depuis le 8 octobre, principalement au Liban, mais aussi en Syrie. Au Liban, 71 membres d’autres groupes terroristes, un soldat libanais et au moins 60 civils, dont trois journalistes, ont été tués.
Israël a menacé d’entrer en guerre pour forcer le Hezbollah à s’éloigner de la frontière s’il ne recule pas et continue de menacer les communautés du nord, d’où quelque 70 000 personnes ont été évacuées pour échapper aux combats.