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Twitter et Facebook pour chercher les disparus et pour l’entraide

Les réseaux sociaux ont joué un rôle de lien essentiel après les attentats de Paris ; un site recensant les "portes ouvertes", sous l'adresse "porteouverte.eu"

Une photo prise avec un téléphone portable le 14 novembre 2015 montre une camionnette de l'unité belge de déminage SEDEE tandis que les policiers bloquent une rue lors d'un raid de la police dans le quartier de Molenbeek à Bruxelles, peut-être en relation avec les attentats meurtriers du 13 novembre à Paris. (Crédit : AFP Photo / Belga / Hendrik Devriendt)
Une photo prise avec un téléphone portable le 14 novembre 2015 montre une camionnette de l'unité belge de déminage SEDEE tandis que les policiers bloquent une rue lors d'un raid de la police dans le quartier de Molenbeek à Bruxelles, peut-être en relation avec les attentats meurtriers du 13 novembre à Paris. (Crédit : AFP Photo / Belga / Hendrik Devriendt)

Twitter pour chercher des disparus ou héberger des inconnus bloqués dans les rues, Facebook pour rassurer ses proches, et des milliers de témoignages et des commentaires.

« Alerte ! Si quelqu’un a des nouvelles de Lola, 17 ans, au #Bataclan ce soir, contactez-nous ». « Je cherche ma petite sœur Soad ».

Photos à l’appui, sur Twitter, des internautes lançaient des appels poignants pour avoir des nouvelles de leurs proches, qui se trouvaient dans le quartier des fusillades, au Stade de France ou dans la salle de spectacles du Bataclan, et dont ils n’avaient toujours pas de nouvelles durant la nuit, plusieurs heures après les attentats.

Ils demandent aux internautes de relayer leurs appels pour retrouver qui une fille, qui une soeur, qui un ami, en quelques mots souvent déchirants. Le hashtag #Recherche rassemblait une bonne partie de ces appels sans réponse

« Photo de Ariane et de Guillaume, qui étaient au Bataclan. A nouveau, si vous avez des nouvelles, DM-moi, merci ! ». « Mon ami Thibault Pastor était au Bataclan, il ne répond pas : aidez-moi ». »Quelqu’un aurait-il des nouvelles de Thomas Duperron svp ? présent au Bataclan ». Ou encore « Une amie est sans nouvelles de sa sœur Chloë qui était au Petit Cambodge, ils sont très inquiets. RT svp si qqun a des infos ».

Pour certains de ces disparus, leur fil Twitter restait muet depuis le début de la soirée, avec parfois un dernier message joyeux où ils se réjouissait du début du concert au Bataclan.Solidaires, les internautes étaient nombreux à retweeter ces messages.

#PorteOuverte

Autre signe de solidarité, sous le hashtag #PorteOuverte, des milliers de Parisiens ont organisé vendredi soir sur Twitter un vaste mouvement d’entraide pour héberger pour la nuit les passants bloqués à l’extérieur par les attentats et pouvant être en danger ou ne pouvant rentrer chez eux.

Les Parisiens proposaient d’ouvrir leur porte dans tous les quartiers de la capitale, et en particulier sur les lieux proches des attentats. Ce mot-clé #PorteOuverte s’est répandu si vite qu’il atteignait plus de 480.000 tweets dans la nuit, se hissant au 2e rang des sujets les plus utilisés sur Twitter France derrière le mot #fusillade (700.000 tweets).

« Si des gens se retrouvent bloqués, je peux héberger 2 à 3 personnes Rue des martyrs dans le 9ème. #PorteOuverte », offrait ‏@thom. « Pour ceux qui sont coincés dans le 20eme, notre canapé est toujours disponible pour 2/3 personnes à Maraîchers. #PorteOuverte », écrivait @GabDeLioncourt. « Cherche #PorteOuverte rue Richer pour 3 amis !!! », demandait ‏@fparsy.

ll s’est même créé en urgence un site recensant les « portes ouvertes », sous l’adresse « porteouverte.eu ».

Cette initiative a suscité d’innombrables commentaires émus sur les réseaux sociaux, en France comme à l’étranger, ou la générosité des Parisiens était saluée.

Les internautes s’échangeaient aussi les solutions de secours. « Si vous savez pas où aller, la mairie du 11ème est ouverte, et si vous savez pas comment y aller prenez un taxi c’est gratuit », indiquait un Twittos.

Le mot-clé « Noussommestousunis » était aussi utilisé par beaucoup d’entre eux pour manifester leur solidarité avec les Parisiens.

Facebook a, lui, déclenché son bouton d’urgence qui permet à ses membres d’un clic d’envoyer le message « Je suis en sécurité » à tous leurs contacts, qui voient s’afficher ce message sur leur mur.

« Il semble que vous soyez dans la région touchée par les attaques terroristes à Paris. Dites à vos amis que vous êtes en sécurité », propose ce service.

Cette application avait été lancée en octobre 2014, au départ pour signaler à ses proches qu’on est en sécurité lors de catastrophes naturelles. Elle apparaît sur les pages de ceux dont le profil ou le service de géolocalisation de Facebook indiquent qu’ils se trouvent potentiellement dans la zone concernée.

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