Un ancien chef du COGAT participera à la conférence du Bahreïn
La Maison Blanche a seulement invité "une poignée" d'hommes d'affaires israéliens à la conférence, selon une source

Yoav Mordechai, un ancien chef du Coordinateur des activités du gouvernement dans les territoires palestiniens, participera à l’atelier économique mené par les Etats-Unis à Bahreïn la semaine prochaine, selon une source au courant de la question.
Le COGAT est une branche du ministère de la Défense qui est responsable de la liaison avec les Palestiniens.
Mordechai a reçu une invitation pour participer à la conférence de la Maison Blanche et a ensuite confirmé qu’il acceptait cette invitation, a déclaré la source au Times of Israël mardi.
Interrogé pour savoir si la Maison Blanche avait invité Mordechai à la conférence, un responsable américain, qui s’est exprimé sous condition d’anonymat, a répondu dans un email: « Nous fournirons une liste des participants à l’approche de l’événement ».
L’administration américaine et Bahreïn ont annoncé à la mi-mai qu’ils accueilleront un atelier économique à Manama le 25-26 juin qui « facilitera les discussions sur une vision ambitieuse, atteignable et un cadre de travail pour un avenir prospère pour le peuple palestinien et la région ».
L’administration américaine a expliqué que le sommet traitera la dimension économique du prochain plan de la Maison Blanche pour résoudre le conflit israélo-palestinien.

Seulement « une poignée » d’hommes d’affaires israéliens à été invitée à la conférence, selon la source.
Le responsable américain a ajouté qu’aucun responsable israélien ne participeraient à l’atelier.
« C’est un atelier de travail qui présentera notre vision économique pour le peuple palestinien », a déclaré l’officiel. Ainsi, nous voulons nous focaliser sur la dimension économique, et non pas politique ».
Mordechai, qui parle arabe, a terminé son mandat en tant que chef du COGAT le 1 mai 2018.
Il est actuellement président du Novard Group, une entreprise qui travaille sur des questions humanitaires et d’infrastructure dans le monde arabe, a déclaré la source, notant que son entreprise est « discrète » et ne travaille pas en Cisjordanie ou dans la bande de Gaza.
Les Palestiniens ont fermement refusé de participer à la conférence. Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a dit que ses dirigeants basés à Ramallah n’accepteront pas ses résultats et ont demandé que tout accord de paix commence sur les questions politiques et non pas économiques.
Depuis que le président Donald Trump a reconnu Jérusalem comme la capitale d’Israël et a initié le transfert de l’ambassade américaine dans l’Etat juif vers la ville, l’Autorité palestinienne a significativement diminué ses liens avec Washington.