Un comité de soutien de Salah Hamouri reçu par l’Elysée la semaine prochaine
Les soutiens du Franco-palestinien accusé par Israël de tentative d'assassinat sur le rabbin Ovadia Yossef, et d’appartenance au FPLP, se félicitent d'être reçus la semaine prochaine par un conseiller diplomatique d'Emmanuel Macron
Le site pro-palestinien et pro-BDS Europalestine se fait l’écho du Comité de soutien à Salah Hamouri qui annonce être reçu dans les jours qui viennent par l’Elysée pour défendre le cas de ce Franco-Palestinien incarcéré en détention administrative par Israël.
« Salah Hamouri a été arrêté en mai 2005 après avoir été membre d’une cellule publique populaire qui prévoyait d’assassiner le rabbin Ovadia Yosef et de mener une attaque à la bombe à Jérusalem, continue le service de sécurité dans son message. Il a purgé une peine de prison jusqu’à décembre 2011, et a ensuite été libéré dans un accord d’échange de prisonniers» expliquait le Shin-Beth, service de sécurité intérieure à Israël au Times of Israël. L’accord évoqué est celui de Gilad Shalit contre 1 027 prisonniers palestiniens.
« Le 9 octobre prochain, un mois et demi après l’arrestation arbitraire de Salah Hamouri, sa femme Elsa Lefort-Hamouri, Jean-Claude Lefort, député honoraire et Maitre Bérenger Tourné, avocat de Salah en France, seront reçus par un Conseiller diplomatique du président de la république à l’Elysée, » annonce Europalestine.
Le comité dit espérer le meme soutien des « plus hautes instances françaises » pour Salah Hamouri, que celui apporté à Loup Bureau, journaliste français récemment libéré de Turquie, auprès des autorités turques. Dans de précédents communiqués, il comparaît le sort de Salah Hamouri à celui de Gilad Shalit, d’origine franco-israélienne.
Interrogé par le Times of Israël, le Shin Bet révélait que Salah Hamouri, actuellement en détention administrative, avait été prévenu de cesser son activisme auprès du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), un groupe classé terroriste par l’Union européenne, qui a revendiqué plusieurs attentats menés contre des civils israéliens.
« Après sa libération de prison, il est retourné travailler au sein de l’organisation terroriste du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) et, malgré les avertissements qu’il a reçus des forces de sécurité, Hamouri a continué à opérer dans le cadre de l’organisation, » explique le Shin Bet.