Un élu HaTzionout HaDatit favorable à un gouvernement d’union après l’appel de Herzog
Le parti Otzma Yehudit d'Itamar Ben Gvir s'en est pris au président, qui a exhorté à l'unité afin d'aider au retour des otages
Le ministre de l’Immigration et de l’Intégration, Ofir Sofer, du parti d’extrême droite HaTzionout HaDAtit, a semblé soutenir la formation d’un gouvernement d’unité, moins d’un jour après que le président Isaac Herzog eut appelé les politiciens à mettre de côté leurs différences pour le bien des otages.
Lors d’une cérémonie d’État en l’honneur des Prisonniers de Sion, Sofer a déclaré qu’en raison des défis posés par le conflit actuel, « nous serons amenés à prendre des décisions dramatiques pour Israël », ajoutant que « c’est le moment d’unir nos forces et de savoir comment agir ensemble ».
La déclaration de Sofer est en contradiction avec celle du parti ultranationaliste Otzma Yehudit, qui s’en est pris lundi soir à Herzog pour sa déclaration selon laquelle « le système politique doit s’unir de toutes ses forces » pour la libération des otages.
Dans un communiqué, Otzma Yehudit – qui, comme HaTzionout HaDatit, est défavorable à un accord pour sauver les otages, de crainte d’un « suicide collectif » – a affirmé que la déclaration de Herzog « est un appel irresponsable qui collabore avec la propagande du Hamas et les accusations de meurtre rituel de l’extrême gauche ».
Tout en insistant sur son engagement à faire revenir les otages mais sans donner d’idées concrètes outre a pression militaire, Otzma Yehudit a réitéré son opposition à un accord de cessez-le-feu pour obtenir leur libération.
Selon la Douzième chaîne, Herzog s’est entretenu avec des hommes politiques de gauche comme de droite afin de promouvoir l’unité. La chaîne cite également un responsable du parti ultra-orthodoxe Shas, qui a déclaré qu' »il y a une volonté et un soutien pour un gouvernement d’unité ».
L’appel à l’unité a également trouvé un écho chez le député Matan Kahana, du parti centriste HaMahane HaMamlahti, qui a déclaré à la chaîne que « ce dont Israël a besoin aujourd’hui, c’est d’un gouvernement de large union qui s’appuie sur les forces sionistes et modérées de la société israélienne ».