Un enfant de 2 ans poignardé à mort devant sa mère à Lod ; le suspect a entendu des « voix »
Le maire, Yaïr Revivo, affirme que le suspect présente des troubles mentaux ; des passants auraient immobilisé l'agresseur jusqu'à l'arrivée de la police
Un garçon de 2 ans a été poignardé à mort devant sa mère dans la ville de Lod jeudi, le suspect aurait déclaré avoir entendu des « voix » avant de commettre le crime.
L’enfant a été transporté dans un état critique à l’hôpital Assaf Harofeh, et présentait des lésions à la tête. Les médecins n’ont pas pu lui sauver la vie et ont prononcé son décès.
La police israélienne a déclaré qu’un homme suspecté d’avoir commis l’attaque avait été arrêté. Elle a précisé que, contrairement à une première évaluation, le suspect n’avait aucun lien familial avec la victime.
Indiquant d’éventuels troubles mentaux, la police a déclaré que le suspect « sera présenté à une audience avec une demande de prolongation de sa détention ainsi qu’une demande d’évaluation professionnelle ».
Le maire de Lod, Yaïr Ravivo, a qualifié l’agression de « tragédie ».
Il a décrit le suspect comme étant « mentalement dérangé, qui prétendait avoir entendu une voix mystérieuse lui parler ».
L’homme « s’est déchaîné en direction d’une poussette dans le centre commercial du quartier de Ganeï Aviv, et l’a poignardé à mort devant sa mère », a indiqué Ravivo.
Un habitant du quartier, qui s’est présenté uniquement par son prénom Moshe à Walla, a déclaré qu’il se trouvait dans un supermarché lorsqu’il a entendu des cris.
« J’ai couru à l’extérieur et j’ai vu un homme maîtriser le suspect, lui mettre un genou à la gorge pour le maintenir au sol », a témoigné Moshe, ajoutant qu’au début, les gens ont pensé qu’il s’agissait d’une attaque terroriste et ont même essayé d’agresser le suspect.
« J’ai vu le visage [du suspect] et j’ai compris qu’il ne s’agissait pas d’une attaque », a affirmé Moshe.
Il a ajouté qu’il avait pu voir le bambin poignardé dans sa poussette et qu’il avait immédiatement alerté la police et les premiers intervenants.
« J’ai pu voir la famille du bébé aux alentours, des gens qui pleuraient et s’effondraient », a ajouté Moshe.